Quel est le vrai nom de Cendrillon ?
Le vrai nom de Cendrillon reste un mystère car il n’est jamais mentionné dans le conte classique de Charles Perrault. Le surnom « Cendrillon » vient de sa condition et n’est pas son prénom d’origine. Cette énigme nourrit de nombreuses interprétations et adaptations dans le temps.
Le nom original dans la version de Giambattista Basile
La première version écrite européenne connue de ce conte date de 1634. Giambattista Basile l’intègre dans son recueil Pentamerone sous le titre La gatta Cenerentola.
Dans ce récit, le personnage central s’appelle Zezolla. Cette héroïne a une histoire proche de celle que l’on connaît aujourd’hui, mais avec des détails narratifs bien plus sombres. Par exemple, Zezolla tue accidentellement sa belle-mère en lui brisant la nuque avec un couvercle de malle.
Elle devient ensuite la servante maltraitée de la maison, surnommée « Cat Cendrillon », signifiant littéralement « celle qui dort avec les cendres » en italien.
Absence du vrai prénom chez Charles Perrault
La version la plus célèbre en France est celle de Charles Perrault (1697). Pourtant, ce dernier ne révèle jamais le prénom véritable de Cendrillon. Le conte se concentre sur son histoire et son surnom lié à sa situation familiale et sociale.
On sait que Cendrillon avait un prénom donné par ses parents avant leur mort, mais ce détail reste hors du récit, laissant aux lecteurs une part de mystère.
Le surnom Cendrillon : origine et signification
- Le nom Cendrillon est un surnom lié au mot « cendre ».
- Il évoque la saleté et l’humiliation, car la jeune fille est forcée de vivre près du foyer et de manipuler les cendres.
- Ce sobriquet est souvent donné par sa sœur aînée Anastasie pour se moquer d’elle.
- La seconde sœur l’appelle « Cucendron », une appellation plus vulgaire et péjorative.
Le surnom traduit sa condition basse et son exclusion sociale. Il reste collé au personnage à jamais, même lorsqu’elle sera reconnue.
Les prénoms attribués dans les adaptations modernes
Le véritable prénom de Cendrillon est également une création dans les adaptations récentes :
- Dans le film Disney de 1950 (et son remake de 2015), elle porte le nom Ella, parfois cité comme Mary Beth Ella Gertrude. Ce prénom vient de la contraction anglaise de « Cinderella ».
- Dans l’opéra de Jules Massenet (1899), le personnage s’appelle Lucette.
Ces noms ne proviennent pas des récits originaux. Ils sont le fruit de choix artistiques pour humaniser et étoffer le personnage.
Versions occidentales majeures et variations
Version | Auteur(s) | Date | Nom du personnage |
---|---|---|---|
La Gatta Cenerentola | Giambattista Basile | 1634 | Zezolla |
Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre | Charles Perrault | 1697 | Non mentionné |
Aschenputtel | Frères Grimm | 1812 | Aschenputtel (surnom lié à la cendre) |
Ces récits ont façonné la légende, mais aucun ne révèle un prénom originel commun.
Récit bref de l’histoire de Zezolla selon Basile
Zezolla voulait que son père épouse sa gouvernante. Le père choisit une autre femme. La gouvernante, avide de pouvoir, complote avec Zezolla. Celle-ci tue la belle-mère en refermant un coffre sur sa nuque. Zezolla devient servante, surnommée Cat Cendrillon. Lors d’un bal, aidée par une fée sortie d’un dattier, elle rencontre le roi qui tombe amoureux d’elle.
Cette version souligne la noirceur originelle du conte, plus dramatique que les adaptations modernes.
Résumé des points clés
- Le vrai prénom de Cendrillon est inconnu dans la version de Perrault.
- Elle s’appelle Zezolla dans la version de Basile (1634).
- Le nom « Cendrillon » est un surnom évoquant sa condition servile et la cendre qui la salit.
- Les prénoms comme Ella (Disney) et Lucette (Massenet) sont des créations modernes.
- La légende a de nombreuses variantes culturelles et aucun prénom d’origine unique n’existe.
Quel est le vrai nom de Cendrillon ?
Le vrai nom de Cendrillon est un mystère enveloppé de cendre et de contes anciens : officiellement, elle ne porte pas de prénom dans la version la plus célèbre de Charles Perrault, mais un certain “Zezolla” dans la version originale italienne de Giambattista Basile. Ah, Cendrillon, cette héroïne tant aimée, mais aussi si discrète quant à son identité véritable !
Plongeons ensemble dans ce curieux secret littéraire qui mêle histoire, folklore et un brin de mystère bien gardé.
L’histoire derrière le nom : un conte vieux comme le monde
Pour commencer, Cendrillon n’a pas toujours été connue sous ce nom. Son histoire est aussi vieille que les légendes de votre grand-mère. La première trace connue date du IXème siècle avant J.-C., en Chine avec le conte de Yexian. Ce n’est que bien plus tard, en 1634, que l’italien Giambattista Basile met cette histoire sur papier, dans son recueil Le Pentamerone. Là, surprise ! Cendrillon s’appelle Zezolla. Pas très glamour, peut-être, mais ça lui donne un air de personnage historique.
Giambattista Basile n’était pas n’importe qui : il est le premier à avoir écrit par écrit plusieurs contes devenus célèbres, dont La Belle au bois dormant, le Petit Chaperon Rouge et le Chat Botté — autant dire qu’il a posé les bases de nos récits d’enfants préférés.
Zezolla : Un nom pour une héroïne aux aventures pas très Disney
Et que raconte cette version italienne ? Eh bien, Zezolla est loin d’être une douce jeune fille qui attend simplement son prince charmant. Dans cette histoire, elle aime sa gouvernante plus que sa belle-mère, mais son père choisit malgré tout cette dernière, considérée horrible.
La suite est pour le moins… rocambolesque : Zezolla et sa gouvernante complotent, et la jeune fille tue sa belle-mère en refermant une malle sur sa nuque ! Pas exactement la version délicate qu’on connaît, hein ?
Alors que vous pensiez qu’elle allait avoir une vie plus facile après, non : la gouvernante et ses six filles sont encore pires. Zezolla finit comme servante, appelée « Cat Cendrillon », littéralement « celle qui dort avec les cendres ». Voilà l’origine probable du surnom dans le conte occidental.
Le surnom « Cendrillon » : pas un prénom, mais une étiquette collante
Ça explique pourquoi le nom « Cendrillon » n’est pas un vrai prénom, mais un sobriquet. Il vient d’un amalgame entre « cendre », symbole d’humiliation auprès du foyer, et « souillon », terme péjoratif pour personne malpropre. Ce surnom lui est donné par sa propre sœur Anastasie, une façon assez cruelle de signaler sa condition.
Et la petite sœur Javotte ne fait pas mieux, l’appelant « Cucendron », une insulte plus rude pour désigner un enfant sale.
En clair, si Cendrillon démontre une chose, c’est que les surnoms, même les méchants, peuvent vous coller à la peau pour l’éternité. Une leçon pour tous ceux qui pensent que les moqueries n’ont pas de conséquences durables !
Charles Perrault et la naissance de la Cendrillon enchantée
Le conte va ensuite traverser les frontières et les langues, remontant à la France avec Charles Perrault en 1697. Lui, il est le magicien qui coupe les scènes chouettes mais cruelles et y ajoute la touche féerique, celle que vous connaissez bien : la citrouille magique, la fée marraine, la pantoufle en verre — bref, tout l’enchantement qui va transformer un récit sombre en conte pour enfants, en gardant les bons sentiments et ce fameux happy end.
Dans la version de Perrault, le prénom de Cendrillon ne sera jamais révélé. Le personnage reste toujours cette figure universelle, presque mythique, que tout le monde connaît, mais dont le vrai nom s’est perdu dans la brume des contes.
Les frères Grimm : une version encore plus sombre
De l’autre côté de l’Allemagne, les frères Grimm publient en 1812 leur propre version, intitulée Aschenputtel. Ils gardent l’essence dure du conte ancien : les demi-sœurs mutilent leurs pieds pour réussir à chausser la pantoufle. Les moineaux, messagers de la justice, avertissent le prince et attaquent même les méchantes en leur dévorant les yeux. Oui, vous avez bien lu, rien à voir avec le doux film Disney !
Et chez Disney, elle s’appelle Ella !
Pour les amateurs de films animés ou live-action, sachez que dans la version officielle Disney, elle porte un prénom bien réel : Ella (Mary Beth Ella Gertrude pour être exact !). Cette invention moderne donne une identité personnelle à une héroïne qui en était jusque-là dépourvue. Le nom Cinderella est la version anglophone du célèbre surnom français.
Dans l’opéra de Jules Massenet (1899), elle est même appelée Lucette. Ces prénoms sont donc des créations pour les adaptations, pas des noms issus des versions originelles du conte.
Une absence qui ouvre la porte à l’imagination
On se retrouve donc face à un paradoxe fascinant : Cendrillon est l’un des personnages les plus universels et aimés, mais son vrai nom reste inconnu, caché sous un sobriquet qui évoque la boue et les cendres.
Pourquoi ? Peut-être que les conteurs désiraient que chaque lectrice ou auditeur puisse s’identifier librement, que ce personnage reste une silhouette anonyme, tout en incarnant la bonté, la persévérance, l’humilité et la victoire sur l’adversité.
Ou peut-être que le nom importe peu, que la légende dépasse le personnage.
Un personnage qui traverse les cultures et les époques
Au-delà de Perrault et des Grimm, des dizaines de versions existent dans le monde entier. Par exemple, en Égypte antique, une histoire similaire appelée celle de Rhodope date du IIIe siècle. En Amérique du Nord, les Abénaquis racontent le conte d’Oochigeas, une variante locale.
Il existe même des versions masculines dans le folklore norvégien et russe, prouvant que le thème est universel et flexible.
Ce que cela nous dit sur l’identité et les contes
Si votre prénom vous échappe, ne vous inquiétez pas, vous êtes en bonne compagnie. Cendrillon nous enseigne que dans les contes, l’identité dépasse souvent le nom. Elle montre que la transformation, l’espoir et la résilience importent plus que l’étiquette qu’on vous colle.
Son histoire a évolué de la sombre Zezolla à l’innocente Ella, reflétant les valeurs et attentes des époques. On peut y voir aussi une métaphore de la société : même si on vous rabaisse avec une attaque sur votre nom ou votre place, vous pouvez briller grâce à ce qui vous habite vraiment.
Pourquoi l’histoire de Zezolla est-elle presque oubliée ?
L’histoire de Zezolla ne figure pas dans le grand public. Le conte de Basile est plus cru, parfois effrayant, avec des scènes violentes qui ne correspondent pas à l’image idyllique transmise à des enfants. Les versions de Perrault et Disney ont donc trahi ou adouci le récit, le rendant plus accessible et populaire.
Cela pose une question intéressante : doit-on toujours édulcorer les histoires pour la jeunesse ? Ou les enfants peuvent-ils aussi affronter des vérités plus âpres ?
Quelques faits historiques amusants à propos de Cendrillon
- Giambattista Basile est le premier, au XVIIe siècle, à avoir écrit non seulement Cendrillon, mais aussi La Belle au bois dormant, le Petit Chaperon Rouge et le Chat Botté. Un peu comme un “créateur universel de contes” à son époque.
- Charles Perrault a ajouté la fameuse pantoufle en verre, alors que les autres versions mentionnaient des chaussures ordinaires — peut-être que le verre permet des scènes visuelles plus magiques que du cuir !
- Les versions des frères Grimm sont plus sombres, avec souvent des castes sociales profondément marquées et des châtiments beaucoup plus cruels.
- La pantoufle en verre aurait pu rendre fou : imaginez les meurtrissures après que les demi-sœurs ont mutilé leurs pieds pour l’enfiler.
En conclusion : Cendrillon a plusieurs noms, mais un seul esprit
En résumé, le vrai nom de Cendrillon, au sens classique et proche du personnage d’origine, est en fait Zezolla dans la première version italienne enregistrée par Giambattista Basile. Le surnom « Cendrillon » vient de sa condition, des cendres qui la salissent et la définissent socialement. Perrault n’a jamais nommé sa Cendrillon, laissant cet aspect mystérieux et emblématique.
Les versions ultérieures, notamment Disney, lui donnent un prénom pour la rendre plus humaine et identifiable : Ella.
Mais au-delà du nom, ce personnage révèle une vérité intemporelle sur la vie : la condition d’origine ne définit pas notre destinée. Que vous vous appeliez Zezolla, Ella, ou même “souillon”, la magie réside dans votre force intérieure.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez parler de Cendrillon, pensez à cette héroïne multiple, mystérieuse et bien réelle dans le cœur de chacun.
Quel est le vrai nom de Cendrillon dans les premières versions du conte ?
Dans la version de Giambattista Basile, datant de 1634, Cendrillon porte le nom de Zezolla. Ce prénom est absent des versions plus connues de Perrault et des frères Grimm.
Pourquoi Cendrillon est-elle appelée ainsi ?
Le nom Cendrillon vient d’un mélange des mots « cendre » et « souillon ». Ce surnom fait référence à sa condition de servante et à la cendre qui la salit constamment.
Existe-t-il un vrai prénom pour Cendrillon dans les versions classiques ?
Non, les versions classiques comme celles de Perrault et des Grimm ne lui donnent pas de prénom réel. Cendrillon reste un surnom donné par ses demi-sœurs.
Comment la version originale de Zezolla diffère-t-elle des versions modernes ?
La version de Basile est plus sombre et violente : Zezolla tue sa belle-mère et subit de nombreuses souffrances, bien loin des contes édulcorés de Perrault ou Disney.
Quelle est l’importance du surnom dans l’histoire de Cendrillon ?
Le surnom souligne la situation d’humiliation de l’héroïne. Malgré son origine méprisante, il est devenu le nom sous lequel le conte est connu mondialement.