C’est quoi un cover en musique ?
Un cover en musique est une reprise d’une chanson originale interprétée par un artiste ou un groupe différent de celui qui l’a créée. Cette nouvelle version peut être similaire ou totalement réinventée, offrant une perspective unique sur la chanson initiale.
Définition et principes fondamentaux
Le terme anglais cover désigne une reprise musicale. En français, on parle aussi de « reprise ». Un cover est donc une nouvelle interprétation d’une œuvre musicale déjà existante, réalisée par un autre interprète que l’original. Par exemple, une chanson populaire peut être rejouée par un nouvel artiste en changeant les arrangements ou en conservant le style initial.
La notion de cover se distingue légèrement selon les genres. En musique classique, on utilise plutôt le terme « interprétation » que « reprise ».
Variations et types de covers
- Reprise fidèle (stricto sensu) : Le morceau est rejoué sans changer la mélodie ni les paroles, mais avec des arrangements qui peuvent différer.
- Adaptations musicales : Le cover peut modifier la mélodie, le rythme, ou même la langue des paroles, créant une version distincte.
- Parodies : Certaines reprises visent l’humour, en modifiant paroles ou musique pour créer un effet comique.
Un cover peut aussi apparaître comme un hommage, ou une façon de faire revivre un classique.
Fonction et importance des covers
Les artistes utilisent les covers pour diverses raisons :
- Rendre hommage à une œuvre ou un artiste.
- Démontrer leur propre style en se réappropriant une chanson.
- Se faire connaître, en attirant un public déjà fan du morceau original.
- Proposer des versions innovantes ou actuelles de chansons anciennes.
Dans certains cas, le cover rencontre plus de succès que l’original, comme “I Will Always Love You” repris par Whitney Houston ou “Hallelujah” interprété par Jeff Buckley.
La légalité autour des covers
En France, il est possible de faire une cover sans autorisation spécifique sous certaines conditions :
- Respecter la version originale sans modifier les paroles ou la mélodie.
- Mentionner obligatoirement les auteurs-compositeurs dans les crédits.
- Acquitter les droits au titre de la SACEM, qui collecte et redistribue les droits d’auteur.
L’artiste original qui n’a pas composé n’a pas de droits exclusifs sur les reprises. Une licence est indispensable si le cover modifie substantiellement la chanson ou utilise un enregistrement original.
Qui réalise des covers ?
Le cover est pratiqué à différents niveaux :
- Artistes amateurs : Partagent leurs versions sur des plateformes en ligne, souvent pour le plaisir.
- Artistes émergents : Utilisent le cover pour se faire connaître et élargir leur audience.
- Artistes établis : Exploitent parfois le cover pour revisiter des classiques en concert ou en album.
De nombreuses stars actuelles ont démarré en publiant des covers sur YouTube ou les réseaux sociaux (Boyce Avenue, Jasmine Thompson). Certains groupes professionnels sont spécialisés dans les reprises, appelés cover bands.
Le cover dans le paysage musical international
Les covers sont une pratique courante dans de nombreux genres, notamment le jazz et le blues, où ils sont souvent basés sur la grille harmonique d’un standard plutôt que sur la mélodie exacte. Le rock, la pop, et même la musique du monde utilisent régulièrement les reprises.
Exemples célèbres | Interprètes originaux | Artistes en cover |
---|---|---|
Yesterday | The Beatles | Nombreux artistes |
Like a Rolling Stone | Bob Dylan | Plusieurs versions célèbres |
My Way (Comme d’habitude) | Claude François | Frank Sinatra |
I Will Always Love You | Dolly Parton | Whitney Houston |
Hallelujah | Leonard Cohen | Jeff Buckley |
Où écouter des covers ?
- Plateformes de streaming (Spotify, Deezer, Apple Music)
- Chaînes YouTube dédiées aux reprises
- Réseaux sociaux comme TikTok et Instagram
- Concerts live en bars ou festivals
- Applications de karaoké
Particularités et curiosités
Il n’est pas rare que l’artiste original participe à un duo sur une reprise. Des albums entiers ou spectacles sont parfois consacrés à des covers, comme Pagny chante Brel. Certains groupes excellent dans le medley ou pot-pourri de covers.
Résumé des points clés
- Un cover est une reprise d’une chanson par un artiste différent de l’original.
- Les covers peuvent être fidèles ou réinterprétées.
- Ils servent à rendre hommage, attirer l’attention, ou réinventer une œuvre.
- La législation française permet les covers sous conditions (crédit, droit SACEM).
- Pratique répandue du débutant à la star internationale.
- Disponible sur de nombreuses plateformes et dans divers genres musicaux.
- Certains covers surpassent la renommée des originaux.
C’est quoi un cover en musique ? Le guide complet pour comprendre la magie des reprises
Un cover en musique, c’est tout simplement une reprise d’une chanson déjà existante, jouée ou chantée par un artiste différent de celui qui l’a créée. Que ce soit en gardant la même mélodie ou en réinventant totalement le morceau, le cover apporte une nouvelle vie à une vieille mélodie. Allez, on embarque dans l’univers fascinant des reprises, pour découvrir leurs secrets, nuances et pourquoi elles font chavirer nos oreilles.
La reprise, ou cover : définition et généralités
Le mot « cover » vient de l’anglais et signifie littéralement « couvrir » l’original. En musique, cela décrit ce moment où un artiste reprend un morceau déjà connu, en s’appropriant la chanson pour la faire vibrer à sa manière. En français, on parle souvent aussi de reprise. En musique classique cependant, on préfère le terme d’« interprétation ». Là, on évite l’idée que l’œuvre est refaite à l’identique, mais plutôt qu’elle est ressuscitée par un autre musicien.
La reprise est omniprésente dans la musique populaire. Vous avez sûrement déjà entendu une chanson connue dans une version complètement différente. C’est aussi très courant dans le jazz et le blues, où les musiciens revisitent ce qu’on appelle les « standards ». Là-bas, la magie opère souvent autour de la grille d’accords, laissant libre cours à de multiples inventions mélodiques, plutôt que de copier simplement la mélodie originale.
Les divers types de covers : du pur clonage à la révolution musicale
On pense souvent que reprise rime avec copier-coller, mais la réalité est plutôt nuancée :
- La reprise stricto sensu : la chanson est jouée quasiment à l’identique. Parfois, ce sont ces versions-là qui explosent sur les ondes, surtout avec les tubes de l’été. Le phénomène ? Peu de monde connaît l’original, alors… hop, la copie fait son effet. Vous connaissez sûrement « Macarena » version Los del Mar, dérivée de Los del Río.
- L’adaptation musicale : ici, le morceau est remixé en profondeur, avec des arrangements qui peuvent complètement changer l’ambiance. Imaginez reprendre un tube pop en version choro brésilien, comme Cathy Berberian a pu le faire avec des Beatles. Magique et exotique.
- L’adaptation textuelle : les paroles changent, parfois traduites pour toucher un nouveau public. Une pratique très courante notamment dans les décennies 50 à 70 en Europe. Saviez-vous que « My Way », en anglais, est un cover de « Comme d’habitude » de Claude François ?
- La parodie : elle casse les codes et joue la carte de l’humour, en changeant paroles ou musique pour faire rire sans pour autant copier.
Oh, et bonus amusant : le mot « reprise » peut aussi désigner un point dans la partition où on retourne en arrière pour rejouer une partie. C’est comme une petite pause captée dans la musique.
Des usages riches et parfois surprenants des covers
Les covers ne sont pas qu’un exercice technique. Ils ont parfois une vie propre, parfois plus fameuse que l’original. Par exemple, la version de Jeff Buckley de “Hallelujah” est tellement célèbre qu’elle surpasse souvent l’œuvre de Leonard Cohen dans les esprits.
Parfois, l’artiste original est même invité à chanter en duo avec celui qui reprend sa chanson. C’est une belle façon de souligner le respect et l’admiration. D’autres fois, des groupes like Stars on 45 assemblent des pot-pourris de reprises, ce qui était très à la mode dans les années 80.
Les reprises servent aussi à rendre hommage à une époque ou à un artiste. Pensez aux albums comme « Pagny chante Brel » ou « La Commune en chantant » qui revisent des classiques en les remettant au goût du jour.
Légalement, c’est comment les covers ?
En France, les reprises sont encadrées par la loi. Vous pouvez reprendre une chanson tant que vous mentionnez le ou les auteurs-compositeurs, que vous n’altérez ni les paroles ni la mélodie, et que les droits SACEM sont réglés. Cela signifie que composer une cover ne vous rend pas propriétaire du titre mais vous autorise à offrir votre interprétation.
Attention ! Si vous dérogez au texte ou à la composition, il faut impérativement une autorisation. Sans ça, vous risquez une visite désagréable du bureau des poursuites juridiques. La Sacem est votre alliée pour retrouver qui détient quoi et régler vos droits.
Pourquoi tant d’artistes enregistrent-ils des covers ?
Vous savez ce qui est malin ? Même un artiste qui a déjà plein de compositions originales peut y aller avec des covers. Pourquoi ? Cela booste leur visibilité. Parfois, c’est encore le meilleur moyen d’élargir le cercle de fans. Les gens adorent reconnaître une chanson qu’ils connaissent, surtout si elle résonne sous un nouvel angle.
Plus encore, certains se servent des covers pour exprimer leur admiration. C’est une déclaration publique : “Voilà les chansons qui m’inspirent, écoutez mes racines musicales.” Et puis, c’est un excellent moyen de montrer sa personnalité musicale, son univers à travers une œuvre déjà existante.
Qui se lance dans les covers ? Du chanteur amateur à la star mondiale
Bonne nouvelle : presque tout le monde peut chanter un cover. Amateur, professionnel, débutant ou star, la reprise est un terrain de jeu accessible.
- Les amateurs chantent pour le fun ou leur cercle proche, souvent sur YouTube, TikTok ou SoundCloud.
- Les artistes indépendants utilisent les covers pour se faire remarquer, se créer une vitrine musicale.
- Les artistes émergents s’appuient sur des tubes connus pour attirer l’attention. La stratégie est simple mais efficace.
- Les artistes établis revisitent des classiques lors de concerts ou d’enregistrements, souvent pour marquer un évènement spécial ou montrer une autre facette de leur style.
- Les groupes exploitent les represses pour varier leur set en live, apportant parfois des arrangements uniques.
Et évidemment, il y a aussi les cover bands, ces groupes spécialisés exclusivement dans les reprises d’autres artistes, pour le plaisir de la scène et du public.
Où dénicher des covers qui dépotent ?
Vous êtes curieux et vous voulez plonger dans la galaxie des covers ? Plusieurs chemins s’offrent à vous :
- Plateformes de streaming comme Spotify, Deezer, Apple Music regorgent de reprises, souvent compilées dans des playlists dédiées.
- YouTube est une mine d’or, où des artistes comme Boyce Avenue ou 2Cellos se sont fait connaître grâce à leurs covers magnifiquement interprétés.
- Réseaux sociaux : Instagram, TikTok, Facebook permettent de découvrir des reprises courtes, parfois très créatives et virales.
- Les concerts dans les bars ou café-concerts offrent souvent des moments de covers en live, gratuits et authentiques.
- Applications de karaoké où chacun peut s’essayer à chanter ses chansons favorites à sa façon.
Des exemples célèbres de covers qui ont marqué l’histoire
Les covers ne sont pas juste des chansons copiées. Certaines sont devenues cultes :
- « Hallelujah » : la reprise par Jeff Buckley dépasse l’original de Leonard Cohen en popularité.
- « I Will Always Love You » : bien que la chanson soit de Dolly Parton, la version de Whitney Houston est un incontournable.
- « Nothing Compares 2 U » : le tube a explosé grâce à Sinead O’Connor, sous l’ombre de Prince.
- « I Heard It Through the Grapevine » : Marvin Gaye a sublimé ce titre initialement chanté par Gladys Knight & the Pips.
Et en musique française, ça donne quoi ?
Quelques chansons françaises font figure d’icônes reprises à foison :
- « La Vie en rose » d’Édith Piaf, version incontournable de la chanson française.
- « Ne me quitte pas » de Jacques Brel, une ballade reprise dans le monde entier.
- « Sous le vent », duo célèbre de Garou et Céline Dion, repris par beaucoup d’artistes.
- « Je t’aime… moi non plus » de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, un classique osé et repris.
Ces œuvres traversent le temps, recyclées avec passion et sensibilité, parfois au gré de styles très différents, du jazz à la pop, passant par le rock ou la musique du monde.
Connaissez-vous les subtilités autour des covers ?
Parfois, les gens confondent les covers avec d’autres concepts :
- Le remix : c’est la réutilisation d’un enregistrement original, mais transformé, ajouté ou modifié électroniquement.
- La parodie : un cover drôle ou satirique, parfois avec des paroles détournées.
- Le contrafactum : remplacer les paroles d’une chanson sans changer la musique.
Dans tous les cas, le point crucial reste le respect des droits d’auteur et l’attribution correcte du crédit aux créateurs initiaux.
Et alors, pourquoi se lancer dans un cover ?
Que vous soyez artiste ou simple mélomane, les covers proposent plusieurs bénéfices :
- Exprimer son admiration pour une chanson ou un artiste légendaire.
- Mettre en avant son propre style et montrer sa créativité.
- Apporter une nouvelle interprétation qui rafraîchit l’original.
- Se faire connaître et développer une audience.
Alors, prêt à reprendre votre chanson préférée et à y mettre un peu de votre âme ? Quelle chanson pensez-vous pouvoir réinventer pour épater la galerie ?
Le cover, c’est l’art de respecter le passé tout en créant un futur musical unique. Longue vie aux reprises !
Qu’est-ce qu’une reprise en musique ?
Une reprise, ou cover, est un morceau déjà existant joué par un autre artiste que le créateur original. Elle peut être très proche ou différente de l’original, incluant parfois des modifications d’arrangements.
Quelles sont les différences entre une reprise et une adaptation ?
La reprise garde la mélodie et les paroles intactes, même si les arrangements changent. L’adaptation modifie la mélodie ou traduit les paroles, créant une version différente, souvent dans une autre langue.
Quelle est la règle spécifique aux reprises en jazz ?
En jazz, la reprise repose sur la grille d’accords du morceau original. Le musicien invente alors une nouvelle mélodie autour de cette structure harmonique, plutôt que de copier la mélodie originale.
Est-il légal de faire un cover en France sans autorisation ?
Oui, si les crédits des auteurs-compositeurs sont respectés, si la version suit l’original sans changer paroles ou composition, et si les droits SDRM sont payés via la Sacem.
Quels sont des exemples de reprises célèbres ?
“My Way” est une adaptation célèbre de “Comme d’habitude” de Claude François. “Yesterday” des Beatles et “Blowin’ in the Wind” de Bob Dylan sont parmi les chansons les plus reprises au monde.
Pourquoi certains covers sont-ils parfois plus connus que l’original ?
Parfois, une reprise rencontre plus de succès public que l’original, soit par le style, la promotion ou l’époque. Cela peut donner une nouvelle vie à la chanson et toucher un public plus large.