Maria Levy
Written By Maria Levy

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Quelles sont les règles de préséance lors d’un discours ?

Quelles sont les règles de préséance lors d'un discours ?

Les règles de préséance déterminent l’ordre hiérarchique des personnalités pendant un discours officiel. Elles régissent le placement, l’ordre des allocutions, les salutations, et le déroulement global des cérémonies publiques.

Fondements et cadre légal

En France, ces règles sont fixées par le décret n° 89-655 du 13 septembre 1989. Ce texte précise l’ordre protocolaire à respecter lors des cérémonies officielles, qu’elles soient nationales, régionales ou locales. Le maire est responsable du bon déroulement des cérémonies dans sa commune selon l’article L.2212-2 du Code général des collectivités territoriales (CGCT).

Le port obligatoire de l’écharpe tricolore est une des marques visibles de la préséance, notamment pour le maire et ses adjoints (article D.2122-4 du CGCT).

Définition et principes de la préséance

La préséance désigne le droit de précéder quelqu’un et d’occuper une place d’honneur dans une manifestation publique. Elle conditionne :

La préséance désigne le droit de précéder quelqu'un et d'occuper une place d'honneur dans une manifestation publique. Elle conditionne :

  • Le placement physique des personnalités
  • L’ordre de passage lors des allocutions
  • Les formes de salutations

Une cérémonie ne débute que lorsque l’autorité occupant le premier rang est installée. Cette dernière arrive en dernier et quitte la scène en premier.

Ordre protocolaire des autorités en France

L’article 3 du décret 89-655 fixe un ordre rigoureux des préséances :

  1. Le Préfet, représentant de l’État dans le département ou collectivité
  2. Les Députés
  3. Les Sénateurs
  4. Le Président du conseil régional (ou exécutif en Corse)
  5. Le Président du conseil départemental
  6. Le Maire de la commune où se déroule la cérémonie
  7. Les représentants au Parlement européen
  8. Les commandants militaires régionaux
  9. Les présidents des cours administratives et judiciaires
  10. Les dignitaires des ordres nationaux

Pour les autres autorités, le décret énumère un classement détaillé, mais l’autorité invitante adapte la préséance en fonction des personnalités présentes.

Placement physique lors des discours

Les présidents et autorités se placent selon l’ordre décroissant de préséance :

Les présidents et autorités se placent selon l'ordre décroissant de préséance :

  • Lorsque les autorités sont côte à côte, la personnalité la plus haute en rang occupe le centre.
  • Les autres sont positionnées alternativement à droite puis à gauche, du centre vers l’extérieur.
  • En cas de rangées parallèles, l’autorité principale se trouve à gauche de la travée de droite.
  • Les autorités militaires et civiles peuvent être séparées en groupes distincts, placés respectivement à gauche et à droite.

Déroulement des allocutions

L’ordre de prise de parole est inverse à celui de la préséance :

  • La personnalité la moins élevée parle d’abord.
  • L’autorité ayant la préséance s’exprime en dernier.
  • L’hôte de la cérémonie prend la parole dès le début, même s’il est d’un rang inférieur.

Exemple : lors d’une cérémonie en mairie, le maire accueille, mais c’est le préfet qui clôt les discours.

Salutations et mentions lors des discours

Lors des allocutions, les personnalités sont saluées dans l’ordre décroissant des rangs :

  • On mentionne les titres, sans nom, sauf pour l’invité d’honneur.
  • Le genre des appellations est respecté selon la préférence de la personne.
  • Il est conseillé de limiter les salutations à cinq groupes ou personnes.
  • Les derniers orateurs optent souvent pour des salutations générales, évitant la répétition.

Cas particuliers et adaptations

Cas particuliers et adaptations

Quelques exceptions :

  • Un ministre en exercice prime sur le préfet ; ce dernier ne parle pas alors.
  • Un ancien ministre se place juste après le préfet.
  • En cas d’absence du Premier Ministre ou président, le protocole s’adapte.
  • Les officiers intérimaires ou suppléants peuvent user du rang représenté.
  • Les représentants d’intercommunalités sont rangés selon appréciation locale.

Exemple pratique : dépôt de gerbes lors d’une cérémonie

Lors d’un dépôt de gerbes devant un monument aux morts :

  • Les autorités déposent les gerbes dans l’ordre protocolaire.
  • Cette tradition conserve la hiérarchie établie par la préséance.
  • Les anciens combattants et autorités publiques seules y participent.
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Résumé des points essentiels

  • La préséance règle l’ordre hiérarchique au cours des discours officiels selon le décret n° 89-655.
  • Le préfet est généralement la première autorité, suivi des élus et militaires de haut rang.
  • L’autorité principale arrive en dernier et quitte la cérémonie en premier.
  • Les placements se font selon un ordre précis, avec la personnalité la plus élevée au centre.
  • L’ordre des discours est inverse à la préséance : moins haut placé parle en premier, le plus élevé en dernier.
  • Les salutations se font dans l’ordre décroissant, limitant les répétitions.
  • Le port de l’écharpe tricolore est obligatoire pour le maire et ses adjoints lors des cérémonies.

Quelles sont les règles de préséance lors d’un discours ?

Les règles de préséance lors d’un discours sont un ensemble précis de protocoles qui régissent l’ordre d’apparition, de placement et de prise de parole des personnalités lors des cérémonies officielles. Ces règles définissent qui parle en premier, qui arrive en dernier et qui occupe la place d’honneur. En clair, elles ne laissent rien au hasard pour garantir un déroulement harmonieux et respectueux des hiérarchies établies.

Les règles de préséance lors d'un discours sont un ensemble précis de protocoles qui régissent l'ordre d'apparition, de placement et de prise de parole des personnalités lors des cérémonies officielles. Ces règles définissent qui parle en premier, qui arrive en dernier et qui occupe la place d’honneur.En clair, elles ne laissent rien au hasard pour garantir un déroulement harmonieux et respectueux des hiérarchies établies.

Mais au-delà de ce cadre rigide, connaissez-vous vraiment pourquoi ces règles existent, et comment elles s’appliquent concrètement ? Suivez le guide pour comprendre en détail les règles de préséance au cœur des discours officiels.

Principe fondamental et cadre légal

La préséance, c’est d’abord le droit de précéder quelqu’un ou d’occuper une place d’honneur selon un ordre hiérarchique strict. Son importance ? Elle structure tout ce qui entoure une cérémonie : placement des invités, ordre des salutations, enchaînement des allocutions. On n’improvise pas un discours officiel devant un public influent sans bien comprendre cette mécanique complexe !

Ce protocole est réglementé en France par le décret n° 89-655 du 13 septembre 1989, modifié en 2008. Ce texte est la référence absolue pour organiser des cérémonies où l’État est impliqué. Voilà pourquoi, si vous êtes maire ou organisateur, vous devez le respecter à la lettre.

Le maire joue un rôle clé. L’article L.2212-2 du Code général des collectivités territoriales le charge d’assurer le bon déroulement des cérémonies dans sa commune. Et pour couronner le tout, le maire porte l’écharpe tricolore obligatoire, signe visible de son autorité pendant ces événements.

Un ordre hiérarchique qui ne se délègue pas (et ne s’arrange pas au petit bonheur la chance)

Un ordre hiérarchique qui ne se délègue pas (et ne s’arrange pas au petit bonheur la chance)

Lors des cérémonies, chacun conserve son rang. Les préséances ne se transmettent pas comme un relais (coucou, je délègue ma place à mon adjoint). Sauf cas particuliers où une fonction est exercée à titre intérimaire, l’ordre est très strict.

Par exemple, un vice-président qui remplace temporairement un président peut occuper son rang pour la cérémonie. Mais sinon, chaque personne doit porter fièrement le sien, sans s’improviser roi ou reine d’un rang supérieur.

L’ordre des grandeurs : qui précède qui ?

Curieux de savoir qui monte sur la scène en premier, ou plutôt en dernier ? Voici un extrait des personnalités les plus courantes, classées selon l’article 3 du décret :

  • Le préfet, représentant de l’État dans le département
  • Les députés
  • Les sénateurs
  • Les représentants au Parlement européen
  • Le président du conseil régional (ou exécutif en Corse)
  • Le président du conseil départemental
  • Le maire de la commune concernée
  • Les généraux et amiraux commandant les régions terrestres, maritimes, aériennes et gendarmerie
  • Les présidents des tribunaux administratifs, des cours d’appel… et bien d’autres encore

Ce classement semble impressionnant ? Normal, il s’appuie sur une hiérarchie qui reflète l’autorité et la fonction publique.

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Un cas pratique : lors d’une cérémonie, c’est toujours le préfet qui arrive en dernier et part en premier, soulignant son rôle de représentant officiel principal. Le maire, quant à lui, est souvent placé en bonne position mais reste derrière le préfet, sauf exceptions.

Placement étoilé et équilibré : l’art de se tenir en société

Quand les autorités sont alignées côte à côte, c’est un véritable art mathématique : la personnalité de plus haut rang se place au centre, symbole de sa place dominante.

De chaque côté, les autres autorités viennent se placer alternativement à droite, puis à gauche, du centre vers l’extérieur, un dégradé net d’importance.

Imaginez un agencement parfait devant un monument aux morts : chaque gerbe déposée dans l’ordre chronologique des préséances, chaque place sur la ligne marquée comme une histoire à raconter sur les petits secrets du protocole.

Le déroulé des allocutions : qui parle quand ?

Sur le micro, c’est inversement proportionnel : la personne la moins importante parle en premier. L’autorité ayant la préséance s’exprime toujours en dernier. Pourquoi ? Parce que la parole fait autorité et conclut avec poids et solennité une cérémonie.

Par exemple, dans une inauguration, le maire commence souvent les discours puis cède la parole au préfet qui conclut, donnant le ton définitif à l’événement.

Imaginez la scène : un maire souriant, lançant les festivités, suivi d’un préfet dont la voix impose le respect, finissant la cérémonie sur une note officielle et gravée dans les mémoires.

Salutations : un art en soi

Lors d’un discours, saluer tout le monde est tentant mais les règles sont strictes pour éviter la lassitude.

On commence toujours par la hiérarchie la plus élevée et on descend dans l’ordre décroissant. Les titres officiels sont mentionnés sans nom, sauf pour l’invité d’honneur qui mérite un clin d’œil personnalisé.

Pas question de faire une liste à la Prévert : on laisse un maximum de cinq groupes ou personnes pour limiter l’effet soporifique chez les invités. Par exemple, on salue « Mesdames et Messieurs les Ministres », « Mesdames et Messieurs les représentants locaux », histoire de rester efficace.

D’ailleurs, les derniers orateurs peuvent se contenter de salutations générales pour éviter les répétitions fastidieuses.

Tenues et symboles visibles : l’écharpe et l’uniforme

Un maire sans son écharpe tricolore lors d’une cérémonie, c’est comme un chef sans toque : ça ne passe pas ! Le port de l’écharpe est obligatoire, portée de l’épaule droite à la hanche avec le bleu près du col, or pour le maire, argent pour ses adjoints.

De plus, les représentants de l’État comme le préfet ou le sous-préfet assistent souvent en uniforme pour afficher leur fonction avec dignité.

Un protocole dans la vie réelle : lecture entre les lignes

Bien sûr, la théorie du protocole semble un peu rigide, voire terriblement formelle. Mais, derrière chaque règle, il y a un souci d’ordre, de respect et de fluidité dans la vie politique et administrative.

Le protocole évite les tensions, les malentendus et offre un cadre où chacun sait sa place, ce qui préserve la courtoisie et la dignité des événements.

Si vous vous trouvez un jour responsable d’un discours officiel, que ce soit dans un village ou une capitale, souvenez-vous de cette règle d’or : la préséance ne s’improvise pas.

Exceptions et cas particuliers : pour pimenter l’affaire

Ah, il y a toujours une exception dans ces histoires de rangs ! Si un ministre en exercice est présent, il prend la première place, reléguant le préfet au second plan, qui ne prendra alors pas la parole.

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Un ancien ministre, lui, s’intercale juste après le préfet, histoire de saluer l’expérience sans troubler la chaîne officielle.

De même, un élu avec plusieurs mandats ne joue pas à l’artiste du protocole ; c’est son mandat le plus élevé qui détermine sa place.

À l’étranger ou même au Québec : la préséance a ses variantes

Le Québec, avec son propre ordre gouvernemental, fixe sa préséance par décret. Par exemple, en présence des ministres fédéral et provincial, le ministre fédéral se place généralement après le provincial, ce qui donne un petit twist à la règle.

Le protocole reste cependant un univers codifié et résolument logique, avec une touche locale qu’il ne faut jamais oublier.

L’essentiel à retenir

  • La préséance fixe la hiérarchie pour tout événement officiel.
  • Elle régule placement, salutations et ordre des discours.
  • Les règles sont énoncées dans le décret n° 89-655 du 13 septembre 1989.
  • Le préfet est la figure d’autorité clé dans la plupart des cérémonies.
  • La personne la plus importante parle toujours en dernier.
  • Le maire porte l’écharpe tricolore obligatoire en cérémonie.
  • Chaque détail compte pour garantir respect et fluidité.

Pour conclure…

Imaginez maintenant une cérémonie sans ces règles : un chaos incontrôlé, des invités qui se bousculent, des discours à la chaîne sans logique, bref, un vrai bordel protocolaire. Heureusement, ce n’est jamais le cas. Le protocole est là pour ça : faire en sorte que tout se passe bien, avec un minimum de drame (et de perte de temps).

Alors, si vous êtes convié à un discours, soyez attentif. Regardez bien qui arrive en dernier, qui prend la parole à la fin, et notez l’écharpe tricolore du maire. Derrière ces détails, c’est toute une histoire de respect, d’ordre et d’honneur qui se joue.

Et aussi, en secret, cela donne toujours un petit air très chic à une cérémonie. Oui, il faut le dire, le protocole, c’est un peu la haute couture de la vie publique.


Quelles autorités occupent les premiers rangs de préséance lors d’un discours officiel ?

Le préfet arrive en premier rang, suivi par les députés, sénateurs, représentants au Parlement européen, puis les présidents des conseils régionaux et départementaux. Le maire de la commune intervient après ces autorités.

Comment les autorités intérimaires sont-elles prises en compte dans l’ordre de préséance ?

Les autorités en fonction à titre intérimaire ou suppléance ont le rang de la personne qu’elles représentent. Par exemple, un vice-président représentant un président prendra le rang du président lors de la cérémonie.

Comment se place l’autorité organisatrice lors d’une cérémonie publique ?

Sauf cérémonies nationales, l’autorité invitante, souvent le maire, se place en deuxième rang, juste après le représentant de l’État, comme le préfet.

Les rangs de préséance peuvent-ils être délégués à d’autres personnes que leurs titulaires ?

Non, dans les cérémonies, les personnes tiennent le rang de leur fonction propre. Les préséances ne se délèguent pas, sauf pour les fonctions exercées à titre intérimaire ou suppléance.

Quelle est la règle essentielle pour le début d’une cérémonie publique liée à la préséance ?

La cérémonie ne peut commencer que lorsque l’autorité au premier rang a rejoint sa place. Cette personne arrive la dernière et part la première en fin de cérémonie.

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