Les disquettes sont-elles encore utilisées ?
Oui, les disquettes sont encore utilisées dans certains secteurs spécifiques malgré leur obsolescence dans l’informatique grand public. Leur emploi persiste principalement dans des industries où des systèmes anciens restent fonctionnels et coûteux à remplacer.
1. Usage actuel des disquettes
1.1 Machines à broder
Des machines à broder, comme le modèle Tajima de 2004, utilisent encore des disquettes pour transférer des motifs. Mark Necaise, utilisateur de cette technologie, a rencontré plusieurs disquettes défectueuses et a finalement opté pour un émulateur permettant la transition des données vers un port USB.
1.2 Industrie aéronautique
Des avions anciens, dont certains Boeing 747-200 de plus de 36 ans, continuent de recevoir des mises à jour via des disquettes 3,5 pouces. Ces supports sont fragiles et peuvent être réutilisés environ trois fois avant d’être jetés. Cette pratique se poursuivra au moins jusqu’en 2029 selon un calendrier mondial strict, car la transition vers des solutions modernes coûte cher et que la fiabilité des systèmes hérités est privilégiée.
1.3 Autres applications industrielles
Un grand nombre d’industries, telles que la CNC, l’éclairage de scène, l’impression de circuits imprimés, ou certains équipements médicaux, se reposent toujours sur ces supports via des émulateurs. Ces derniers remplacent les lecteurs de disquettes par des ports USB à un coût moyen de 275 dollars.
1.4 Usages de niche et collectionneurs
Des passionnés entretiennent encore des équipements anciens, y compris les disquettes. Bien que leur disponibilité diminue, des stocks mondiaux restent accessibles, alimentant toujours certains marchés.
1.5 Systèmes hérités dépendants des disquettes
De nombreux systèmes gouvernementaux et industriels anciens continuent leur activité sur cette technologie, allant parfois jusqu’à des réseaux de transport urbain.
2. Offre et marché des disquettes
La production majeure de disquettes a cessé vers 2010. Les disquettes disponibles proviennent d’un stock fixe mondial vieilli, épuisé progressivement. Leur prix a considérablement augmenté :
Type de disquette | Prix approximatif actuel |
---|---|
3,5 pouces | 1$ l’unité (vs 0,07$ auparavant) |
8 pouces | 5$ l’unité en lots de 10 |
Cette raréfaction devrait accélérer la disparition totale des disquettes sous peu, forçant les utilisateurs à moderniser leurs équipements.
3. Raisons du déclin et limitations techniques
- La capacité de stockage est très faible (1,44 Mo pour la 3,5 pouces), bien loin des capacités modernes de clés USB (plusieurs dizaines de Go).
- La vitesse de transfert est extrêmement lente (entre 25 et 50 kB/s dans les années 1990).
- La fragilité physique expose les données à une corruption fréquente.
- La plupart des ordinateurs récents ne possèdent plus de lecteur de disquettes.
- La distribution de logiciels s’est largement dématérialisée via Internet.
4. Raisons de la persistance des disquettes
4.1 Compatibilité avec les systèmes anciens
De nombreux systèmes critiques, notamment dans le médical, l’aéronautique ou les industries spécifiques, fonctionnent encore exclusivement avec les disquettes.
4.2 Coût et risque lié à la modernisation
Changer des machines anciennes coûterait cher et risquerait d’introduire des défaillances dans des systèmes essentiels. Les solutions telles que les émulateurs USB permettent une transition progressive.
4.3 Usage culturel et nostalgique
Les disquettes ont un statut symbolique auprès des collectionneurs et des amateurs de technologies rétro. Certaines utilisations artistiques ou musicales exploitent même leur qualité sonore particulière.
5. Exemples concrets de l’utilisation des disquettes aujourd’hui
- Avions Boeing 747-400 encore équipés avec un lecteur de disquettes 3,5 pouces pour les mises à jour des systèmes de navigation.
- Entreprises spécialisées continuant à vendre des disquettes scellées malgré l’effondrement du marché.
- Musiques utilisant des samples stockés sur disquettes.
Points clés à retenir
- Les disquettes sont encore utilisées dans des secteurs industriels, militaires et médicaux spécifiques.
- La production a cessé, mais des stocks existent encore jusqu’à épuisement.
- Les limitations techniques et la fragilité entraînent leur déclin progressif.
- Le remplacement est complexe en raison du coût et de la fiabilité des systèmes hérités.
- Les émulateurs USB constituent une solution moderne pour prolonger leur usage.
- L’intérêt nostalgique et culturel contribue à leur présence dans certaines niches.
Are floppies still used ?
Oui, les disquettes sont encore utilisées, mais uniquement dans des domaines très spécifiques et souvent pour des raisons de compatibilité avec du matériel ancien. Si vous pensiez que les floppies avaient disparu avec les dinosaures ou les téléphones à clapet, détrompez-vous. Dans plusieurs industries et environnements, cette technologie désuète persiste, parfois par nécessité, parfois par choix économique.
Découvrons ensemble pourquoi, malgré leur âge vénérable et leurs limites techniques, les floppies n’ont pas encore dit leur dernier mot.
1. Utilisation actuelle des disquettes : le paradoxe du vieux qui résiste
Commençons par des exemples concrets, car oui, il y a encore du monde qui utilise ces mini-caddies magnétiques de 1,44 Mo (rappelons-le, c’est micro en termes de capacité sur fond de clé USB à 64 Go… affaire réglée en 1990, non ?).
1.1 Les machines à broder, un conservatisme technique inattendu
Mark Necaise, brodeur passionné aux États-Unis, utilise une machine Tajima datant de 2004. Cette machine refuse catégoriquement tout transfert de design sauf par la bonne vieille disquette 3,5 pouces.
Au début, Mark jonglait avec huit disquettes. Puis, petite panique : quatre ont rendu l’âme. Ce qui a failli compromettre ses opérations de broderie. Imaginez la scène, lui, en plein salon, scrutant sa pile de micro-artéfacts de plastique avec une inquiétude quasi existentielle.
« On a commencé avec huit disquettes, mais quatre ne fonctionnaient plus, ce qui m’a vraiment rendu nerveux. J’ai essayé de les reformater, sans succès. Je craignais de ne plus pouvoir continuer le travail de broderie. »
1.2 L’aviation : le choc des floppys
Les compagnies aériennes cargo comme Geosky maintiennent encore leurs avions Boeing 747-200 des années 80 via des mises à jour enregistrées sur… des disquettes. Oui, vous avez bien lu !
- Les pilotes ou techniciens doivent télécharger les mises à jour vers deux disquettes 3,5 pouces, puis les insérer dans le système de gestion de vol.
- Chaque disquette est très fragile : utilisable environ trois fois avant de devoir être jetée.
- On parle d’appareils ayant un planning de mise à jour régulier jusqu’en 2029.
« Quand une mise à jour est disponible, on doit la télécharger sur deux disquettes… Elles sont très sensibles et se dégradent rapidement. Mais tant que les disquettes sont dispo, on est satisfaits. »
D’autres modèles d’avions, comme certains Boeing 767, Airbus A320 anciens et même des jets privés Gulfstream, fonctionnent encore avec ce système rétro. Oui, passer au transfert USB ou sans fil serait une option, mais le coût et la fiabilité sont des freins majeurs.
« On se retrouve parfois coincés avec des technologies préhistoriques, mais tout doit marcher parfaitement dans l’aviation. La fiabilité passe avant tout. »
1.3 Et les autres industries ?
Des disquettes toujours en activité dans des machines industrielles diverses : les consoles d’éclairage de spectacles, les imprimantes de circuits, les équipements médicaux, voire les instruments de musique.
Pour ne pas changer tout le parc, certains se tournent vers des émulateurs floppy-to-USB, des boitiers qui remplacent le lecteur de disquettes par une entrée USB.
« Nos plus gros acheteurs sont des brodeurs et des utilisateurs de CNC, qui veulent continuer à utiliser leur matériel sans changer toute la machine », explique Joshua Paschal, vendeur d’émulateurs.
Cela représente autour de 2 000 à 3 000 unités annuelles vendues, preuve que le besoin est loin de s’éteindre.
2. Stock limité et marché en déclin
La production officielle de disquettes a cessé en 2010. La dernière fabriquée par Sony date de 2011. Depuis, on vit sur les stocks. Le problème ? Ces stocks fondent comme neige au soleil et les prix augmentent.
- Une disquette 3,5 pouces qui valait moins de 0,10 $, peut atteindre 1 $ aujourd’hui.
- Les 8 pouces, quasiment introuvables, se vendent à 5 $ l’unité en lots de dix.
« Il n’y en a presque plus, nous vendons ce qui reste au prix fort », confie Tom Persky, amateur et vendeur sur Floppydisk.com.
La pénurie poussera forcément les utilisateurs à migrer vers d’autres systèmes ou émulants USB dans les années à venir. Mais ce passage risque d’être douloureux, coûteux, et parfois risqué pour des appareils critiques.
« Les contraintes d’approvisionnement augmenteront les prix, mais poussent aussi les acheteurs à renouveler leur matériel, ce qui entraînera un effondrement du marché des disquettes », analyse un expert.
3. Pourquoi les floppies refusent-elles de mourir ?
3.1 Compatibilité et fiabilité des systèmes anciens
Le principal facteur est la dépendance à des systèmes hérités où la modification en profondeur est coûteuse ou trop risquée.
Certaines machines médicales, systèmes gouvernementaux et équipements industriels fonctionnent encore uniquement avec des disquettes.
« Je trouve difficile à croire que les disquettes disparaîtront complètement, tant que des passionnés entretiennent aussi des systèmes vieux de plus d’un siècle », souligne Lori Emerson, spécialiste de la conservation du patrimoine numérique.
3.2 Coût et risque
Le changement complet de parc n’est pas une option facile, surtout pour des entreprises qui misent sur la continuité et la fiabilité. Embrayer vers du matériel récent implique souvent des investissements lourds et risque la perturbation de processus bien rodés.
« Beaucoup d’équipements n’ont jamais été mis à jour vers USB, même quand la norme s’est généralisée. On trouve une vraie opportunité pour l’émulation floppy-to-USB. »
3.3 L’aspect culturel et nostalgique
Dans certains cercles, les disquettes sont plus que du vieux plastique : elles sont une icône. Collectionneurs, musiciens électroniques utilisant des samples sur floppies, amateurs de rétro-tech continuent d’utiliser et préserver ce patrimoine.
4. Pourquoi la fin des floppies est inévitable ?
- Leur faible capacité (1,44 Mo max) est risible face aux standards actuels.
- Les vitesses de transfert, lentes et sujettes aux erreurs, se révèlent incompatibles avec les exigences actuelles.
- Les supports magnétiques sont fragiles, sensibles aux champs magnétiques et s’usent facilement.
- Le matériel informatique moderne n’intègre plus les lecteurs nécessaires, ce qui complique l’usage.
Le passage aux CD/DVD, puis aux clés USB et enfin au stockage dématérialisé sur le cloud a balayé toute concurrence. Par exemple, un flash drive de 64 Go est 40 000 fois plus capacitif qu’une floppy.
Cette évolution est encouragée par la fin rapide de la production, la baisse des stocks, et les risques liés à la conservation de données sur ces supports dépassés.
5. Transition en douceur : émulateurs floppy-to-USB
Pour contourner le problème et éviter de remplacer des machines fonctionnelles, l’émergence d’émulateurs est une solution ingénieuse.
Ces boîtiers se branchent à la place du lecteur de disquette et utilisent des clés USB. Cela permet à ces machines « old school » de continuer à tourner avec une solution moderne, plus fiable et facile à gérer.
« Après un incident au rodéo avec ses dernières disquettes, Mark Necaise a choisi de s’équiper d’un émulateur floppy-to-USB. Pas besoin de changer de machine, juste adapter la méthode d’alimentation du design. »
En résumé
- Les disquettes ne sont plus un outil de stockage grand public, mais elles demeurent en usage dans plusieurs niches industrielles et militaires.
- Embroidery, aviation, certaines industries médicales et équipement rétro en dépendent encore.
- Le stock mondial de disquettes d’origine diminue, rendant leur futur incertain.
- Les alternatives comme les émulateurs floppy-to-USB prolongent la vie de ces technologies sans devoir tout changer.
- Le mythe de la disparition totale est trompeur : ces petites îcones de plastique ont toujours leur place, même si celle-ci se réduit petit à petit.
Alors, la prochaine fois que vous penserez que les floppys sont morts et enterrés, souvenez-vous de ces brodeurs, pilotes et ingénieurs tenaces qui continuent à leur faire confiance. Et peut-être que dans un vieux dépôt d’aéroport ou un atelier de broderie, un disque de 1,44 Mo tourne encore… lentement, mais bien vivant.
Et vous, avez-vous déjà croisé un appareil refusant catégoriquement de fonctionner sans une disquette sous peine de crise existentielle ? Racontez-nous vos anecdotes rétro-tech dans les commentaires !
Les disquettes sont-elles encore utilisées aujourd’hui ?
Oui, elles sont toujours utilisées dans des secteurs précis comme la broderie industrielle, l’aviation et certains équipements anciens. Ces domaines préfèrent souvent continuer avec cette technologie connue malgré son ancienneté.
Pourquoi l’aviation continue-t-elle d’utiliser les disquettes ?
Les avions anciens comme certains Boeing et Airbus utilisent encore les disquettes pour les mises à jour du système de navigation. Changer ces systèmes est coûteux et risqué, donc on conserve les méthodes fiables malgré leur obsolescence.
Comment les machines à broder utilisent-elles les disquettes ?
Certaines machines à broder, comme les modèles Tajima, ne lisent que les disquettes pour transférer les designs. Le manque de disquettes fonctionnelles pose un vrai problème dans la continuité des travaux de broderie.
Existe-t-il des alternatives pour remplacer les lecteurs de disquettes ?
Oui, des émulateurs passent des disquettes au format USB. Ils coûtent environ 275 $ et permettent de continuer à utiliser les équipements anciens sans changer toute la machine.
Les disquettes sont-elles encore fabriquées ?
La production des disquettes a cessé en 2010. Les stocks existants s’épuisent et les disquettes deviennent plus rares et plus chères sur le marché.
Les disquettes disparaîtront-elles bientôt ?
Leur usage va diminuer avec le temps, mais elles resteront utilisées tant que des machines critiques en ont besoin. La transition est lente à cause des coûts et de la fiabilité des anciens systèmes.