Sarah Abi.
Written By Sarah Abi.

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Pourquoi couvrir les miroirs lors d’un décès ?

Pourquoi couvrir les miroirs lors d'un décès ?

Couvrir les miroirs lors d’un décès est une tradition ancienne, multiforme et symbolique, visant à respecter le défunt et protéger les vivants. Cette pratique est présente dans plusieurs cultures et religions. Elle comporte des raisons spirituelles, émotionnelles et symboliques profondes.

1. La raison principale : concentration sur l’âme

Dans la tradition judaïque, couvrir les miroirs est une coutume pendant la période de deuil appelée Shiv’ah. Cela permet aux endeuillés d’éviter de se focaliser sur leur apparence physique. Cette distance symbolise un éloignement des futilités pour se concentrer sur l’essentiel, l’âme du défunt.

Cette action éloigne également les regards de la société. Le miroir est désactivé comme objet de vanité.

2. Protection émotionnelle des proches

Les miroirs reflètent des images souvent dures à supporter. Lorsqu’un décès survient, ils peuvent montrer des visages défaits, teint livide ou dépouilles. Couvrir ces surfaces protège la famille en deuil d’une vision pénible et contribue à atténuer le chagrin immédiat.

Les miroirs reflètent des images souvent dures à supporter. Lorsqu’un décès survient, ils peuvent montrer des visages défaits, teint livide ou dépouilles. Couvrir ces surfaces protège la famille en deuil d’une vision pénible et contribue à atténuer le chagrin immédiat.

Dans la tradition juive, cela évite aussi à la famille de voir directement plusieurs reflets affligés.

3. Croyances liées aux âmes et aux esprits

  • Une croyance populaire affirme que les miroirs peuvent retenir l’âme du défunt, l’empêchant ainsi de trouver le repos.
  • Selon cette logique, le miroir agit comme un portail spirituel pouvant emprisonner ou relier l’âme au monde des vivants.
  • Des superstitions plus larges affirment qu’un défunt vu dans un miroir risquerait de devenir un vampire ou de revenir troubler les vivants.

Ce symbolisme renforce la prudence autour des miroirs pendant le deuil.

4. Aspects ésotériques et énergétiques

Du point de vue du Feng Shui, les miroirs déplacent et amplifient l’énergie (“chi”) dans un espace. Couvrir un miroir en période de deuil contribuerait à stabiliser cette énergie et favoriser le calme intérieur.

Les miroirs orientés face aux fenêtres ou portes renvoient aussi l’énergie vers l’extérieur, ce qui peut être perçu comme un dérèglement de la circulation énergétique.

Les miroirs orientés face aux fenêtres ou portes renvoient aussi l'énergie vers l'extérieur, ce qui peut être perçu comme un dérèglement de la circulation énergétique.

5. Rituels et respect religieux

Tradition But de la couverture des miroirs
Judaïsme Protection de l’âme, évitement des images futiles, respect pour le défunt
Autres cultures (chinoise, grecque, irlandaise) Respect du défunt et prévention des influences négatives
Superstitions africaines et jamaïcaines Prévention du retour des morts et surveillance contre le paranormal

Dans la loi juive, voir son reflet pendant une cérémonie funéraire est proscrit. Le miroir peut rappeler des images sacrées interdites à l’adoration.

6. Rôle dans la surveillance des corps

Historiquement, la couverture des miroirs accompagne la veille des morts. Elle fait partie d’un ensemble de précautions visant à protéger le défunt des influences maléfiques et à garantir le respect.

Cette pratique participe aussi à calmer les vivants, en créant une atmosphère propice au recueillement.

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Points clés à retenir

Points clés à retenir

  • Couverture des miroirs aide les endeuillés à se concentrer sur l’âme et non l’apparence.
  • Elle protège la famille de la vision douloureuse des reflets liés au décès.
  • Tradition judaïque associe cette pratique à la protection de l’âme et au respect religieux.
  • Les miroirs sont parfois vus comme des portails pouvant retenir ou attirer les âmes.
  • Du point de vue énergétique (Feng Shui), couvrir les miroirs stabilise l’énergie dans la maison.
  • La coutume existe dans de nombreuses cultures, reflétant une volonté universelle de respect et de protection.

Pourquoi couvrir les miroirs lors d’un décès ? Une tradition chargée de sens

Pourquoi couvrir les miroirs lors d’un décès ? La réponse, loin d’être superficielle, plonge dans des croyances anciennes, un besoin profond de respect et une sagesse intergénérationnelle qui transcende les cultures. Couvrir les miroirs, c’est bien plus qu’un simple geste esthétique : c’est un rituel riche en symboles et en émotions.

Cette coutume, présente dans de nombreuses traditions—judaïque, chinoise, irlandaise, grecque—trouve son origine dans le respect du défunt et la protection des vivants. Son intention ? Faire le calme dans l’âme, éviter l’obsession des apparences, et créer un espace sacré où le chagrin peut s’exprimer sans artifice.

Se détourner de la vanité pour mieux honorer l’âme

Dans la tradition judaïque, couvrir les miroirs pendant le Shiv’ah, la semaine de deuil, aide le mourant à se concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire son âme. Le miroir, symbole du regard porté sur soi-même, peut aussi nourrir la vanité et la futilité. Pendant ce temps, on oublie son reflet pour s’immerger dans la réalité intérieure. En tapissant les surfaces réfléchissantes, la famille endeuillée s’éloigne des regards superficiels de la société. On entre dans un cercle plus intime, où le corps est respecté, mais où l’âme est au centre.

Cela ne ressemble-t-il pas à un refuge contre le brouhaha de la vie quotidienne ?

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Protection émotionnelle : éviter aux vivants une vision douloureuse

Imaginez devoir croiser son propre reflet fatigué après un choc émotionnel. Pas agréable, n’est-ce pas ? Dans la tradition juive, la couverture des miroirs protège aussi contre la rude image de visages livides ou même de multiples dépouilles mortelles. Ceux qui pleurent, déjà fragilisés, sont aussi épargnés d’une double peine : le chagrin et le spectacle du corps en décomposition ou de la pâleur funeste.

Ces précautions sont une délicatesse qui transcende la simple apparence : elles soutiennent le processus de deuil en atténuant l’impact visuel et en offrant un peu de paix.

Les miroirs, portails entre les mondes

Qui aurait cru que ces objets banals soient à ce point mystérieux ? Dans l’ésotérisme, les miroirs ne sont pas que des surfaces réfléchissantes, mais des objets spirituels. Certains croient qu’ils peuvent refléter non seulement notre image, mais aussi des esprits, des moments passés, voire l’avenir. Ce lien particulier avec l’au-delà alimente des peurs ancestrales.

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D’où la superstition : si le défunt voit son reflet, son âme pourrait être piégée dans le miroir, incapable de passer à l’autre côté. Pire encore, certains pensent que le mort pourrait revenir sous la forme d’un vampire ou d’un esprit malveillant. Alors on couvre tout, on ferme le chapitre visuel et énergétique.

D’où la superstition : si le défunt voit son reflet, son âme pourrait être piégée dans le miroir, incapable de passer à l’autre côté. Pire encore, certains pensent que le mort pourrait revenir sous la forme d’un vampire ou d’un esprit malveillant. Alors on couvre tout, on ferme le chapitre visuel et énergétique.

Un rituel énergétique inspiré du Feng Shui

En plus des croyances spirituelles, il existe une explication plus “scientifique” et énergétique. Selon le Feng Shui, les miroirs déplacent massivement l’énergie dans une pièce. Cela peut perturber la tranquillité nécessaire pour le repos. Quand on couvre un miroir, on limite cette agitation invisible et on instaure une atmosphère de calme et de sérénité.

Il est conseillé d’éviter de placer les miroirs face à des fenêtres ou des portes pour ne pas laisser l’énergie (“chi”) s’échapper. Lors d’un décès, ce précepte prend tout son sens : au-delà du symbolisme, il s’agit aussi d’un équilibre à trouver dans l’environnement.

Respect religieux et interdits

La tradition judaïque, très codifiée dans ses règles, interdit la vénération devant des images. Miroirs ou icônes, cela pourrait tourner à un sacrilège pendant le deuil. Couvrir les miroirs évite que les proches, concentrés entre douleur et recueillement, soient distraits par leur propre reflet ou tentation de vanité. C’est un acte d’humilité mais aussi de protection religieuse. Pas de regard vers l’image, direction le cœur.

Culture et superstition : une constante universelle

Couvrir les miroirs n’est pas l’apanage du judaïsme. Chez les Irlandais, les Grecs, certains Asiatiques, l’acte fait écho à des croyances similaires. Dans certains endroits, la peur que les morts reviennent ou que le miroir capture l’âme est très présente. Cette pratique est aussi visible dans les traditions caribéennes et jamaïcaines, influencées par les croyances africaines, où la couverture empêche les esprits errants de troubler les vivants.

Dans le Sud des États-Unis, notamment à la Nouvelle-Orléans, couvrir les miroirs dans les maisons de deuil était aussi un moyen d’éviter les phénomènes paranormaux et d’assurer que les corps restent sous surveillance jusqu’à l’inhumation.

Un rituel en mémoire de l’âme, pour les vivants aussi

Cacher les miroirs est davantage qu’une superstition : c’est un rituel qui protège, apaise et rassemble. Il aide les vivants à surmonter un moment difficile en encadrant le deuil par des gestes symboliques et rassurants. Ainsi, le chagrin s’exprime sans obstacle, sans distractions inutiles.

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Bien souvent, poser un tissu sur un miroir représente une pause, une trêve dans le cycle incessant des reflets et des apparences.

Tableau récapitulatif des raisons principales

Raison Explication
Éloignement des futilités physiques Concentration sur l’âme plutôt que sur le reflet
Protection émotionnelle Éviter aux proches la vision douloureuse de la mort
Respect religieux Interdiction de détourner le regard pendant le deuil
Contrôle de l’énergie (Feng Shui) Limiter les perturbations énergétiques dans l’espace
Éviter les retours des morts Empêcher les esprits de rester piégés ou de revenir

Conclusion : un geste simple, une profondeur immense

Alors, pourquoi couvrir les miroirs lors d’un décès ? Parce que ce geste, bien qu’apparemment simple, incarne un respect profond du défunt, un souci de protection des vivants et un dialogue millénaire entre les mondes visibles et invisibles. C’est une pause dans les reflets, un silence provisoire qui ouvre la porte à la lumière de l’âme.

Cette habitude ancienne, toujours vivante aujourd’hui, invite à regarder autrement la mort, non comme une fin sèche, mais comme un passage entouré d’attention, de symboles et d’humanité.


Pourquoi couvre-t-on les miroirs dans une maison de deuil ?

Couvrir les miroirs aide les personnes en deuil à ne pas se concentrer sur leur apparence. Cela symbolise aussi un éloignement des regards de la société pendant cette période difficile.

Quelles sont les raisons spécifiques dans la tradition judaïque ?

Dans cette tradition, les miroirs sont couverts pour protéger les proches de la vue pénible des visages livides ou des dépouilles mortelles. C’est aussi un signe de respect envers le défunt.

Quelle croyance existe concernant l’âme du défunt et les miroirs ?

Il est dit que les miroirs peuvent retenir l’âme du défunt. Les recouvrir évite que l’âme reste piégée ou devienne une présence inquiétante, selon certaines superstitions.

Comment les miroirs sont-ils perçus dans le domaine ésotérique ?

Les miroirs sont vus comme des portails ou des objets spirituels. Ils peuvent permettre de voir le passé, l’avenir, ou même de créer des liens avec des esprits, ce qui explique leur occultation en période de deuil.

Quel rôle joue le miroir selon le Feng Shui lors d’un décès ?

Selon le Feng Shui, les miroirs déplacent trop d’énergie. Les couvrir permet de calmer et stabiliser l’énergie dans la pièce, surtout dans les espaces de repos comme la chambre pendant le deuil.

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