Sarah Abi.
Written By Sarah Abi.

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Que s’est-il passé avec Manhattan Transfer ?

Que s’est-il passé avec Manhattan Transfer ?

Manhattan Transfer a officiellement conclu sa carrière avec un dernier concert le 15 décembre 2023, marquant la fin d’une tournée d’adieu et une carrière longue de plus de 50 ans. La décision de mettre fin au groupe vient surtout de la difficulté accrue à poursuivre la vie de tournée, ainsi que du désir de s’arrêter sur une note élevée.

Une carrière légendaire qui s’achève

Le groupe vocal Manhattan Transfer a offert son spectacle final au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles. Ce concert a célébré leurs cinq décennies d’influence dans plusieurs genres musicaux, du jazz à la pop en passant par le R&B, la soul, le scat, et même le vocalese.

  • Le concert a été décrit comme un mélange d’émotions : bonheur, nostalgie et intensité, honorant un parcours musical unique.
  • Des invités de marque et une proclamation officielle de la ville de Los Angeles ont souligné l’importance historique de cet événement.
  • Le groupe a exploré son répertoire classique, dont « Java Jive », « Birdland » et « The Boy From New York City ».
  • La troupe était accompagnée par la Diva Jazz Orchestra, ajoutant à la richesse du son.

Membres et évolution du groupe

Formé en 1972 par Tim Hauser, le groupe a connu peu de changements de membres au fil des ans.

Membre Rôle Durée dans le groupe
Alan Paul Vocal Depuis 1972 (membre original)
Janis Siegel Vocal Depuis 1972 (membre original)
Cheryl Bentyne Vocal Depuis 1979
Trist Curless Vocal Depuis 2014 (remplaçant Tim Hauser)

Le groupe a perdu son fondateur Tim Hauser en 2014, remplacé par Trist Curless. Une autre modification notable date de 1979, quand Cheryl Bentyne a rejoint le groupe après le départ de Laurel Massé.

Motifs de la séparation

Selon Alan Paul, la vie sur la route est devenue trop éprouvante, notamment à cause des aspects logistiques et physiques de la tournée.

  • Les tournées récentes, en particulier en Europe, ont été à la fois couronnées de succès et très difficiles.
  • Quatre bus sont tombés en panne, des conditions météorologiques extrêmes ont dégradé les costumes et la fatigue mentale s’est accumulée.
  • Malgré tout, le groupe a toujours donné le meilleur sur scène.
  • Il n’y a aucune tension interne ou conflit relationnel menant à la fin, le groupe reste une « famille » soudée.

Émotions autour de la fin

Émotions autour de la fin

Les membres ont partagé une grande charge émotionnelle autour de ce dernier concert.

  • Alan Paul évoque ce moment comme une forme de deuil, semblable à une mort.
  • Janis Siegel parle d’un sentiment de perte et d’un passage difficile à vivre.
  • Cheryl Bentyne se concentre sur la performance et le maintien de son niveau, citant l’effort de réussir les aigus de « Cantaloop ».
  • Trist Curless utilise la concentration pour surmonter l’émotion et apprécier pleinement le moment.

La dernière soirée fut aussi ponctuée d’un échange chaleureux entre membres, avec un sincère sentiment de clôture.

Hommages et accompagnements

Un hommage a été rendu aux anciens membres du groupe. Laurel Massé a rejoint la tournée pour quelques morceaux symboliques. Tim Hauser, co-fondateur décédé en 2014, a été honoré par plusieurs prises de parole, notamment de sa sœur Faye Hauser.

Ben Vereen, ami de longue date, a salué la fin d’une ère et reconnu le rôle de Curless dans la continuité du groupe.

L’avenir après Manhattan Transfer

Malgré l’arrêt des tournées et des concerts, les membres espèrent maintenir un lien personnel et artistique. Ils insistent sur le fait que la séparation n’est pas une rupture.

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On peut supposer que leur héritage musical continuera d’influencer, même si l’ensemble vocal ne se produit plus en public régulièrement.

Points clés à retenir

  • Manhattan Transfer a donné son dernier concert le 15 décembre 2023, clôturant 50 ans de carrière.
  • La décision de s’arrêter provient principalement de la difficulté accrue des tournées.
  • Le groupe est resté soudé, sans conflits internes majeurs ni tensions.
  • Les membres expriment des émotions fortes, comparant la fin à un deuil.
  • Un hommage aux anciens membres fondateurs a marqué la fin de cette étape.
  • Le groupe espère garder des liens personnels et artistiques malgré la fin des prestations publiques.

Que s’est-il passé avec Manhattan Transfer ? Une fin de voyage toute en douceur

Que s’est-il passé avec Manhattan Transfer ? Une fin de voyage toute en douceur

Manhattan Transfer a officiellement tiré sa révérence lors de son ultime concert le 15 décembre 2023, dans la prestigieuse Walt Disney Concert Hall de Los Angeles. Après plus de cinquante ans à fusionner le jazz, la pop, le rock, le soul, le scat, le vocalese et même les influences brésiliennes, le groupe a décidé de baisser le rideau en beauté. Alors, qu’est-ce qui a motivé cette décision ? Et surtout, comment cette histoire légendaire s’est-elle conclue ?

Imaginez la scène : quatre voix réunies sur une des scènes les plus emblématiques du monde, accompagnées de la Diva Jazz Orchestra, devant un parterre de fans et d’invités prestigieux, dont Ben Vereen venu rendre hommage, et un hommage rendu aux anciens membres Tim Hauser et Laurel Massé. Le tout sous une proclamation officielle de la mairie de Los Angeles, qui a baptisé ce 15 décembre « Manhattan Transfer Day ». Oui, la soirée avait des allures de cérémonie solennelle, douce-amère mais pleine de joie et d’émotions partagées.

Un adieu au sommet – Pourquoi arrêter sur une bonne note ?

Alan Paul, un des deux membres fondateurs encore présents, résume parfaitement le pourquoi : « The road life just got too hard » — la vie de tournée, c’est épuisant. À 74 ans, garder la cadence devient une épreuve qui finit par user le corps et l’esprit. Le terme « schlepping », ce terme informel pour désigner le « galérer » à transporter son matériel, voyager sans répit, ne convient plus. Et on le comprend : qui voudrait s’épuiser alors que la gloire, la passion et la complicité restent intactes ?

Le groupe choisit donc de partir « sur un point culminant ». Paul est clair : « Nous ne voulions pas que cela se dégrade. Nous tenons à être reconnus pour notre grandeur, et nous avons un merveilleux héritage. » Aucun doute, ils ont atteint ce but. L’énergie était palpable, même lors du dernier « Java Jive », ce classique qu’ils ont offert passionnément à leur public fidèle.

Un groupe soudé : pas de conflits internes, juste de la complicité

En 50 ans, Manhattan Transfer est devenu plus qu’un groupe vocal. « Nous sommes une famille » répète Paul. Une famille qui a traversé les années sans querelles, tensions ou coups de théâtre.

Janis Siegel, longtemps membre, souligne que tout conflit serait audible—en effet, leur signature est ce close harmony parfaitement maîtrisé, sans la moindre fausse note d’ego. La cohésion est intacte, ce n’est pas la fin du groupe à proprement parler, mais juste la fin de la tournée. D’ailleurs, certains espèrent continuer à se retrouver, hors scène, conserver ce lien unique.

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Un parcours semé de constance et de changements – presque imperceptibles

Le groupe s’est formé en 1972 à Manhattan — d’ailleurs, c’est de là que vient leur nom, assez littéral ! Tim Hauser, le fondateur, a composé des arrangements « géométriques », avec des voix en parallèles, ce qui semblait expérimental, drôle et ambitieux au départ.

Si la formation a connu un seul changement important avant 2014 (l’arrivée de Cheryl Bentyne en remplacement de Laurel Massé partie après un accident), elle est restée relativement stable sur un demi-siècle. En 2014, à la disparition de Hauser, Trist Curless l’a remplacé, insufflant une énergie nouvelle.

Cette stabilité explique en partie leur longévité : leur son, leur style, leur complicité ne se sont jamais effrités.

Un dernier tour difficile mais triomphal

Un dernier tour difficile mais triomphal

La tournée d’adieu n’a pas été une promenade de santé. Alan Paul raconte : « Quatre bus en panne, pluie torrentielle, costumes trempés, concerts terminés avec du moisi. » Voilà qui refroidit un peu l’ambiance, n’est-ce pas ? Mais malgré ces galères physiques, le groupe a donné tout ce qu’il pouvait sur scène, livrant des performances d’excellence.

Ce mélange d’adversité et de passion rappelle à quel point la vie de musicien est exigeante, même pour des vétérans aguerris. Le public a, lui, chevauché cette montagne russe émotionnelle, de la nostalgie à la célébration joyeuse d’un patrimoine musical impressionnant.

La dernière soirée : souvenirs, musique et émotion

Quant au concert final, il s’agit d’un véritable voyage musical dans leur histoire. Le groupe a commencé avec des morceaux du swing initial, comme « Tuxedo Junction », « Blue Champagne » ou « Java Jive », pour ensuite naviguer vers le jazz, le funk, le doo-wop et bien sûr leur tube phare, « Birdland ».

Durant plus de deux heures, le public a vibré au son des harmonies vibrantes et des improvisations jazz de haut vol. Même si quelques soucis techniques de son ont rendu certains textes un peu opaques, l’émotion et la maîtrise du groupe ont retenu toute l’attention.

Après le show, l’atmosphère était à la fois joyeuse et mélancolique. Les membres se sont serrés dans des accolades, partageant leur gratitude et leur reconnaissance mutuelle.

Un hommage vibrant aux anciens, une mémoire vivante

La soirée n’a pas oublié Tim Hauser, cofondateur disparu, ni Laurel Massé, qui a réintégré le groupe pour certains morceaux en guise de clôture symbolique. Ces gestes ont donné un sentiment d’unité inébranlable, malgré le temps et les obstacles.

Les proches, comme Faye Hauser, la sœur de Tim, ont partagé leurs émotions, rappelant la profonde amitié et la passion qui ont défini le groupe dès ses débuts. On a presque eu l’impression d’assister à la réunion d’une grande famille de la musique.

Retour sur une aventure qui a commencé, s’est arrêtée, puis a duré 50 ans

Fait curieux : le groupe original avait déjà disbandé en 1973 pour « divergences artistiques ». Mais la magie n’était pas terminée. La réincarnation du groupe au fil des années a conquis plusieurs générations.

Ils ont su évoluer, fusionner styles, et prouver que le jazz vocal pouvait être vivant, moderne, électrique, et pourtant respectueux des racines.

Alors, que retenir de cette fin d’ère ?

Alors, que retenir de cette fin d’ère ?

« Piquer une crise pour cause de tournée trop dure est un luxe réservé aux légendes », pourrait-on dire. Manhattan Transfer ne voulait pas survivre à son propre mythe et a su partir dignement, comme il se doit. »

Le plus intéressant maintenant : que va devenir ce groupe-là ? Bien sûr, les concerts en live s’arrêtent. Mais Paul évoque déjà un futur hors tournée, sûrement plus calme, plus intime, mais sans doute tout aussi créatif.

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Leur empreinte est indélébile. Ils ont laissé un héritage chéri de mélodies, de rythmes, d’harmonies que les fans du monde entier écouteront encore dans 50 ans. Qui sait ? Peut-être que leur départ du live suscitera une vague de nouvelles formes d’expression, de collaborations ou d’enregistrements inédits.

Manhattan Transfer : une histoire d’équilibre entre passion et sagesse

Au final, What happened to Manhattan Transfer ?

Ils ont célébré un magnifique cinquantenaire, ont fait leurs adieux à la scène après une tournée riche mais éprouvante, en gardant la fierté d’un chant en parfaite harmonie. Ils se sont arrêtés avec classe, parce qu’ils l’ont voulu ainsi, sans drame mais avec beaucoup d’émotion et, surtout, d’amour pour la musique et leur public.

C’est l’histoire d’une aventure humaine et artistique menée tambour battant, mais où l’on sait aussi dire stop quand il le faut. Une vraie leçon pour tous les artistes, et les fans qui auront eu la chance de vibrer à leur rythme.

Une question pour vous, cher lecteur :

Après avoir lu cet hommage vibrant à Manhattan Transfer, quelle est votre chanson préférée du groupe ? Et que pensez-vous de ce choix de partir « sur une note haute » ? La fin d’une époque est-elle toujours une fin définitive ?

Quoi qu’il en soit, la musique de Manhattan Transfer reste vivante, prête à résonner encore dans nos playlists et nos cœurs. Et ça, c’est beau.


Qu’est-il arrivé à Manhattan Transfer ?

Manhattan Transfer a donné son dernier concert le 15 décembre 2023 au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles. Ils ont décidé de mettre fin à leur carrière après une tournée d’adieu marquant leurs 50 ans d’existence.

Pourquoi Manhattan Transfer a-t-il décidé d’arrêter ?

Le groupe a arrêté principalement à cause de la difficulté de la vie sur la route. Alan Paul a expliqué que “le rythme de tournée est trop dur” et que l’usure physique et mentale devenait lourde.

Y a-t-il eu des tensions ou conflits au sein du groupe avant la séparation ?

Non, il n’y a jamais eu de conflits notables. Les membres ont souligné qu’on pourrait entendre les tensions dans leur chant si elles existaient. Ils restent proches et considèrent le groupe comme une famille.

Comment les membres ont-ils vécu leur dernier concert ?

Le dernier concert a été chargé d’émotions. Les quatre voix étaient toujours harmonieuses et pleines d’énergie. Ils ont vécu cette soirée avec beaucoup de gratitude et de nostalgie, en se rappelant leur longue histoire.

Y a-t-il eu un hommage aux anciens membres ?

Oui, ils ont rendu hommage à Tim Hauser, décédé en 2014, et à Laurel Massé, partie après un accident en 1979. Massé est même revenue chanter lors de la tournée pour apporter une forme de clôture.

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