Sarah Abi.
Written By Sarah Abi.

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Qui possède La Romanée ?

Qui possède La Romanée ?

La Romanée est un vignoble monopole détenu exclusivement par le domaine Comte Liger-Belair.

Propriété actuelle

Le vignoble La Romanée, situé à Vosne-Romanée, appartient en totalité au domaine Comte Liger-Belair. Ce monopole couvre une surface de 4,47 acres et n’a aucun lien de propriété avec le célèbre Domaine de la Romanée-Conti, qui possède d’autres vignobles distincts.

Distinction avec Domaine de la Romanée-Conti

La Romanée ne doit pas être confondu avec La Romanée-Conti. Ces deux vignobles sont voisins mais possèdent des sols, des caractères et des propriétaires différents. Tandis que La Romanée est monopole de Comte Liger-Belair, La Romanée-Conti regroupe plusieurs parcelles détenues exclusivement par le domaine éponyme.

Historique de la propriété

Historique de la propriété

  • Au XVIe siècle, La Romanée était composée de six parcelles distinctes aux noms variés, comme “Es Echanges”.
  • Entre 1815 et 1827, le Général Louis Liger-Belair a racheté ces parcelles et les a regroupées sous le nom unique de La Romanée.
  • La famille Forey a géré la vigne et la production jusqu’en 1991.
  • Après le décès du propriétaire Canon Just, Louis-Michel Liger-Belair a progressivement repris la gestion du vignoble.

Gestion actuelle

Comte Liger-Belair supervise aujourd’hui la vinification et la gestion du vignoble. Le monopole garantit une continuité dans la qualité et la caractérisation propre du terroir.

Résumé des points clés

  • La Romanée est un monopole possédé par Comte Liger-Belair.
  • La propriété actuelle découle de l’unification de plusieurs parcelles par Louis Liger-Belair au XIXe siècle.
  • Le domaine est indépendant de Domaine de la Romanée-Conti.
  • La gestion est passée de la famille Forey à Louis-Michel Liger-Belair dans les années 1990.

Qui possède La Romanée ? Un voyage au cœur des vignobles bourguignons

Vous vous demandez qui possède La Romanée ? C’est plus complexe que vous ne le pensez au premier abord. La Romanée, ce joyau des vignobles de Bourgogne, est souvent confondue avec son prestigieux voisin, Romanée-Conti, mais leurs propriétaires ne sont pas les mêmes.

Voyons ensemble cette question essentielle : La Romanée est un monopole de la maison Comte Liger-Belair. Cela veut dire que le domaine est unique : toute la parcelle appartient à un seul et même propriétaire, et non à une coopérative ou un collectif.

Voyons ensemble cette question essentielle : La Romanée est un monopole de la maison Comte Liger-Belair.Cela veut dire que le domaine est unique : toute la parcelle appartient à un seul et même propriétaire, et non à une coopérative ou un collectif.

Monopole, ça veut dire quoi au juste ?

Un monopole, dans le monde du vin bourguignon, c’est un peu comme être l’exclusif héritier d’un trésor. Alors que certains vignobles sont morcelés et divisés entre plusieurs viticulteurs, la Romanée, elle, est un monopole. La totalité des 4,47 acres de ce Grand Cru appartient entièrement à Comte Liger-Belair. Personne d’autre ne peut revendiquer une part de ce terroir.

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Située dans la prestigieuse commune de Vosne-Romanée, cette parcelle bénéficie d’une histoire particulière. Ce n’est pas une nouveauté magique, mais un héritage soigneusement consolidé au fil du temps.

Histoire mouvementée mais ordonnée

Depuis la fin du 16e siècle, le vignoble de La Romanée n’était pas cette parcelle unie et convoitée qu’on connaît aujourd’hui. Elle était divisée en six parcelles distinctes, avec des noms pittoresques, tels que « Es Echanges », « Au Sentier du Prêtre » (qui désigne aussi le chemin séparant Romanée-Conti de Richebourg), et « Au-dessus de la Romanée ».

Entre 1815 et 1826, un militaire devenu vigneron, le Général Louis Liger-Belair, achète ces fragments dispersés. Il les assemble en un seul grand patchwork viticole qu’il baptise officiellement « La Romanée » en 1827. Soudain, le puzzle est complet.

Entre 1815 et 1826, un militaire devenu vigneron, le Général Louis Liger-Belair, achète ces fragments dispersés. Il les assemble en un seul grand patchwork viticole qu’il baptise officiellement « La Romanée » en 1827. Soudain, le puzzle est complet.

Par la suite, la famille Forey géra le domaine et produisit le vin jusqu’en 1991. Après le décès du propriétaire, le Canon Just, c’est Louis-Michel Liger-Belair, descendant du général, qui prend doucement les rênes du vignoble, ce qui garantit la continuité familiale et la cohérence du savoir-faire.

Une clarification s’impose : La Romanée n’est pas Romanée-Conti

Si vous avez déjà entendu parler du célèbre Domaine de la Romanée-Conti (DRC), sachez que ce n’est pas le même propriétaire. DRC est une co-entreprise familiale entre les familles de Villaine et Leroy/Roch. Ils détiennent avec fierté les parcelles phares Romanée-Conti et La Tâche.

Ces deux domaines ont leur propre monopole sur ces parcelles, ce qui crée parfois la confusion chez les amateurs de vin. La Romanée, elle, est donc une entité distincte, avec sa propre identité et son propre gestionnaire, Comte Liger-Belair, qui cultive et vinifie selon sa philosophie.

Romanée-Conti : une famille, un héritage

Domaine de la Romanée-Conti est un peu comme la royauté du vin en Bourgogne. Comprendre qui détient ce domaine, c’est lire une saga familiale bien racontée. Depuis 1869, avec l’acquisition par Jacques-Marie Duvault-Blochet, c’est une alliance entre les familles de Villaine et Leroy/Roch qui gravitent autour du domaine.

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Domaine de la Romanée-Conti est un peu comme la royauté du vin en Bourgogne. Comprendre qui détient ce domaine, c’est lire une saga familiale bien racontée. Depuis 1869, avec l’acquisition par Jacques-Marie Duvault-Blochet, c’est une alliance entre les familles de Villaine et Leroy/Roch qui gravitent autour du domaine.

La famille de Villaine, avec Aubert de Villaine en figure de proue, détient la moitié du domaine. L’autre moitié appartient à la famille Leroy, dont Madame Lalou Bize-Leroy conserve encore 25 % des parts. Sa fille, Perrine Fenal, en est la co-gérante.

Avec cette gestion équilibrée, DRC conserve une tradition vivante, et résiste fermement aux rumeurs de rachat par des investisseurs étrangers. Un mariage réussi entre patrimoine, terroir, et famille.

La Romanée, un monopole pas comme les autres

La Romanée a sa propre histoire, moins médiatisée que Romanée-Conti, mais tout aussi passionnante. Planté dès le 13e siècle par des moines de l’abbaye de Saint-Vivant, ce vignoble a su garder sa singularité à travers les siècles.

Au 17e siècle, la famille Croonembourg attribua son nom actuel ; depuis, elle a connu de nombreux propriétaires avant de devenir monopole Comte Liger-Belair.

Pourquoi cette distinction entre La Romanée et Romanée-Conti est-elle importante ?

Pourquoi cette distinction entre La Romanée et Romanée-Conti est-elle importante ?

Au-delà des noms qui se ressemblent, ces deux vignobles sont souvent pris dans le même souffle lors des discussions œnologiques. Mais séparer leurs histoires et leurs propriétaires permet de mieux comprendre la richesse et la complexité du vignoble bourguignon.

Chaque monopole reflète un savoir-faire unique, un terroir spécifique, et des choix de vinification différents. Les nuances de ces vignobles mènent à des vins au style distinct, qui consacrent la diversité du pinot noir en Côte de Nuits.

La propriété unique de La Romanée, une fierté pour Comte Liger-Belair

Garder La Romanée en monopole révèle l’importance que le domaine accorde à la qualité et à la cohérence. Aucun portefeuille étranger ne vient interrompre cette transmission familiale.

C’est un véritable travail de patience et d’attachement qui permet aujourd’hui à Comte Liger-Belair d’offrir des vins aux expressions subtiles et intenses. Si vous avez la chance de goûter une Romanée, vous dégustez littéralement un vignoble unique, façonné par une famille depuis des générations.

Un petit récapitulatif avec chiffres et faits

Un petit récapitulatif avec chiffres et faits

Vignoble Superficie Propriétaire(s) Statut Commune
La Romanée 4,47 acres (environ 1,81 ha) Comte Liger-Belair Monopole Vosne-Romanée
Romanée-Conti environ 1,8 ha Domaine de la Romanée-Conti (familles de Villaine et Leroy/Roch) Monopole Vosne-Romanée
La Tâche 6 ha Domaine de la Romanée-Conti Monopole Vosne-Romanée
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En conclusion, qui tient les rênes de La Romanée ?

La Romanée est la propriété exclusive de Comte Liger-Belair. Cette maison, issue d’un rassemblement familial initié il y a deux siècles, veille jalousement sur ce vignoble d’exception. Si la Romanée partage avec Romanée-Conti un terroir bourguignon opulent, ses racines et sa gestion en font un domaine à part entière.

Allez, avouez-le : vous venez d’apprendre que la magie du vin passe aussi par des histoires de famille, de terres patiemment réunies, et un soupçon d’histoire militaire en la personne du Général Louis Liger-Belair ! Alors, prêt pour une dégustation méticuleusement orchestrée ?


Qui possède le vignoble de La Romanée ?

La Romanée est la propriété exclusive (monopole) du domaine Comte Liger-Belair. Ce vignoble situé à Vosne-Romanée n’appartient pas au domaine de la Romanée-Conti.

Quelle est la différence entre La Romanée et Romanée-Conti en termes de propriété ?

Le vignoble Romanée-Conti est co-détenu par les familles de Villaine et Leroy/Roch au sein du Domaine de la Romanée-Conti. La Romanée, en revanche, est un monopole géré uniquement par Comte Liger-Belair.

Comment la propriété de La Romanée a-t-elle évolué historiquement ?

Au départ, La Romanée était divisée en six petites parcelles. Le général Louis Liger-Belair a réuni ces parcelles entre 1815 et 1827, formant ainsi le vignoble unique que nous connaissons.

Qui a géré le vignoble de La Romanée avant Comte Liger-Belair ?

La famille Forey s’occupait de la vigne et de la production jusqu’en 1991. Après le décès du propriétaire, Louis-Michel Liger-Belair a pris progressivement en charge le domaine.

Le Domaine de la Romanée-Conti possède-t-il La Romanée ?

Non. Le Domaine de la Romanée-Conti possède le monopole Romanée-Conti et La Tâche. La Romanée appartient exclusivement à Comte Liger-Belair et est une entité distincte.

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