Sarah Abi.
Written By Sarah Abi.

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Quand la femme a le plus envie de faire l’amour ?

Quand la femme a le plus envie de faire l'amour ?

Le pic de désir sexuel chez la femme survient généralement avant l’ovulation, durant la phase pré-ovulatoire du cycle menstruel. Cette période est marquée par une augmentation des œstrogènes, hormone qui stimule la libido. Toutefois, le désir féminin est complexe et influencé par d’autres facteurs physiologiques et psychologiques.

Influence du cycle menstruel sur la libido

Phases du cycle menstruel et leurs effets

  • Phase folliculaire (des règles à l’ovulation) : Augmentation progressive des œstrogènes. La libido atteint son sommet quelques jours avant l’ovulation, soit environ 10 à 15 jours après le début des règles.
  • Phase lutéale (de l’ovulation aux règles) : Augmentation de la progestérone, hormone calmante qui entraîne souvent une diminution du désir sexuel.

Ces phases modifient non seulement la libido, mais aussi la physiologie sexuelle, comme la lubrification vaginale facilitée par les hormones.

Le rôle des hormones

Le taux d’œstrogènes augmente avant l’ovulation, favorisant l’excitation sexuelle. La testostérone, bien que moins présente, peut aussi influencer la libido féminine. Après l’ovulation, la progestérone ralentit le désir en procurant un effet apaisant.

Le taux d’œstrogènes augmente avant l’ovulation, favorisant l’excitation sexuelle. La testostérone, bien que moins présente, peut aussi influencer la libido féminine. Après l’ovulation, la progestérone ralentit le désir en procurant un effet apaisant.

Libido durant les menstruations

Selon une étude américaine de 2003, 62% des femmes signalent une envie de rapports sexuels pendant leurs règles. Cette remontée de la libido coïncide avec l’arrêt de la production de progestérone. Les rapports sexuels peuvent aussi aider à soulager les douleurs menstruelles grâce à la libération d’endorphines.

Facteurs externes et psychologiques

Le poids du mental

Le désir féminin ne dépend pas uniquement des hormones. Le contexte psychologique joue un rôle crucial. Des femmes sans ovaires, donc sans production hormonale, peuvent avoir une libido active lorsque le fantasme est présent. Le vécu, l’environnement émotionnel et la qualité du couple influencent énormément la sexualité.

Effets du stress et de la fatigue

Effets du stress et de la fatigue

Une semaine chargée de travail, la fatigue ou le stress peuvent faire chuter la libido. Parfois, une ambiance romantique a plus d’impact que les variations hormonales.

Début versus maturité d’une relation

Au premier stade d’une relation, la nouveauté et le fantasme dominent le désir. Avec le temps, le corps et les fluctuations hormonales deviennent des facteurs plus visibles du désir sexuel.

Variations au cours de la journée

Contrairement aux hommes, chez qui la testostérone culmine souvent le matin, la libido féminine varie selon les individus et les contextes. Certaines femmes peuvent préférer des moments plus tardifs de la journée. L’envie de faire l’amour dépend donc aussi du rythme biologique et psychologique propre à chaque femme.

Signes physiologiques du désir chez la femme

Signes physiologiques du désir chez la femme

  • Gonflement et érection du clitoris.
  • Augmentation de la lubrification vaginale.
  • Durcissement et érection des mamelons.
  • Vasodilatation et sensibilité accrue de la vulve.
  • Accélération du rythme cardiaque, de la respiration et de la tension artérielle.

Ces réactions traduisent une préparation physique à l’excitation sexuelle, souvent précédée par un éveil psychique.

Signes psychologiques liés à l’envie sexuelle

Le désir sexuel féminin implique l’activation du circuit besoin-récompense. Le souvenir ou la pensée d’une expérience sexuelle agréable peut suffire à déclencher l’envie. La focalisation sur le partenaire ou sur un imaginaire érotique nourrissent ce désir.

Le désir féminin peut aussi être existentiel : de nombreuses femmes apprécient une sexualité récréative sans engagement affectif profond. Nourrir un imaginaire érotique partagé est clé pour maintenir ce désir.

Exploration personnelle pour mieux comprendre son désir

La masturbation est un outil efficace pour découvrir les sensations liées au désir et à l’excitation. Elle permet d’identifier les signaux comme la chaleur dans le bas-ventre, la lubrification, ou la sensibilité accrue. L’usage de sextoys peut également approfondir cette connaissance.

Résumé : ce qu’il faut retenir

  • Le désir sexuel féminin atteint un pic avant l’ovulation, lié à une hausse des œstrogènes.
  • Une baisse suit souvent l’ovulation en raison de la progestérone.
  • La libido peut remonter pendant les règles pour plus de 60% des femmes.
  • Le désir est multifactoriel : hormones, psychologie, vécu, ambiance et relation interviennent.
  • La variabilité individuelle est importante, notamment selon les moments de la journée.
  • Les signaux physiques de désir sont observables et commencent dans le cerveau via l’imaginaire.
  • Explorer son propre corps améliore la compréhension et la gestion du désir sexuel.

Quand la femme a le plus envie de faire l’amour ? Le guide décalé et complet pour percer le mystère

La réponse simple ? La femme a le plus envie de faire l’amour avant l’ovulation, c’est-à-dire environ dix à quinze jours après le début des règles. Cette période est marquée par un pic hormonal, surtout une hausse des œstrogènes, qui booste la libido et prépare le corps à la reproduction. Mais évidemment, ce n’est pas aussi simple : le désir féminin est aussi complexe qu’une série à suspense, influencé par un cocktail d’hormones, de psychologie, de fantasmes, d’environnement et même d’heure dans la journée.

On vous embarque dans un voyage ludique et instructif à travers les différentes phases du cycle menstruel, leurs effets sur la libido, et d’autres facteurs qu’on oublie parfois quand on cherche à comprendre « Quand la femme a le plus envie de faire l’amour ? »

Les montagnes russes du désir : comprendre le cycle menstruel

Le cycle menstruel agit comme un maestro invisible dirigeant l’orchestre hormonal qui régit la libido féminine. Deux grandes phases rythment cette symphonie :

  • Phase folliculaire : de la fin des règles jusqu’à l’ovulation.
  • Phase lutéale : de l’ovulation au début des règles suivantes.

Ces phases ne sont pas que des dates sur un calendrier. Elles orchestrent un ballet hormonal qui impacte le désir sexuel.

« Le cycle menstruel se découpe en deux phases : la phase folliculaire (des règles à l’ovulation) et la phase lutéale (de l’ovulation aux règles). Et ces fluctuations hormonales du cycle ne sont pas sans effets sur le désir sexuel. »

Hormones à la barre, libido en vedette

Avant l’ovulation, le taux d’œstrogènes grimpe en flèche. Ce pic facilite non seulement l’excitation, mais aussi la lubrification, rendant le plaisir sexuel bien plus confortable et agréable. D’ailleurs, on oublie souvent le rôle discret de la testostérone féminine, qui joue aussi les troubles-fête en amplifiant le désir.

« Avant l’ovulation, la femme connaît un pic hormonal. Il s’agit essentiellement d’une augmentation du taux d’oestrogènes. Mais il se pourrait que la testostérone joue aussi un rôle important dans ces montées de désir. »

« Les hormones vont aussi faciliter les sécrétions, donc la lubrification et donc les rapports sexuels. »

La libido en vacances après l’ovulation

Mais attention, le feu follet que constitue la libido féminine a tendance à se calmer après l’ovulation. Pour cause : la progestérone, hormone calme et apaisante, prend la relève et fait en sorte de freiner un peu l’excitation. Et avec l’arrivée du syndrome prémenstruel, la tentation baisse encore davantage. La déprime prémenstruelle ? Pas le meilleur allié pour les câlins.

« Après l’ovulation, la libido diminue, car il y a une montée de progestérone. Cette hormone endort, apaise, calme… L’excitation est donc en berne. »

« Juste avant les règles, le syndrome prémenstruel (SPM) – et a fortiori le trouble dysphorique (SPM grave) – peut engendrer une certaine dépression et donc également une baisse de libido. »

La surprise… Libido en cours de règles ? Oui, ça existe !

Surprenant pour certain·e·s : environ 62% des femmes avouent avoir envie de faire l’amour pendant leurs règles. Cette envie coïncide avec la chute de la progestérone, une hormone calmante. Et bonus : faire l’amour pendant cette période pourrait même soulager certaines douleurs grâce à la magie des endorphines, nos antidouleurs naturels du cerveau. De quoi donner envie de lever les tabous !

« Selon une étude américaine publiée en 2003 par l’Association of Reproductive Health Professional, 62% des femmes ont déclaré avoir envie de faire l’amour pendant leurs règles. »

« Quand les règles arrivent, la progestérone cesse d’être produite et la libido peut alors remonter. »

« Grâce aux endorphines et au plaisir qu’il procure, le sexe agirait comme rempart à la douleur. »

Le désir : un plat bien épicé, pas juste hormonal

Au-delà des hormones, le désir féminin est un cocktail complexe. Il mêle psychologie, fantasme, vécu, environnement et partenaire. Certaines femmes, même sans ovaires, peuvent avoir une libido surprenante, portée par leur imaginaire.

« De façon étonnante et réjouissante, des femmes qui ont eu des cancers et donc une ablation des ovaires, peuvent avoir une libido assez extraordinaire lorsque le fantasme est là. Même s’il n’y a plus d’hormones. Ce qui veut dire que le vécu, l’environnement et le partenaire comptent énormément. »

Et parce qu’un esprit serein est aussi un moteur du désir, stress, fatigue ou semaines surchargées n’aident pas à trouver la flamme. Parfois, une ambiance romantique, un regard complice ou une soirée improvisée feront plus qu’une montée d’œstrogènes.

« Les événements extérieurs jouent aussi : une semaine chargée ou une grosse fatigue peut altérer le désir. Une soirée romantique pourrait donc être autant voire plus importante que les hormones pour favoriser un terrain de désir sexuel. »

La libido évolue au fil du temps

Au début d’une relation, le désir n’est pas encore gouverné par la physiologie hormonale. C’est la nouveauté, le fantasme, la découverte qui tiennent le haut du pavé. Avec le temps, les hormones reprennent peu à peu leur rôle et deviennent un allié précieux dans l’entretien du désir.

« Ainsi, au début d’une relation, les hormones ne comptent pas beaucoup, on ne les ressent pas, alors que, quand le désir s’estompe, on compte davantage sur elles. »

Le cycle menstruel ne raconte pas toute l’histoire

On résume : bien sûr, il y a un lien fort entre le cycle et la libido. Mais faut-il pour autant réduire tout le désir féminin à un jet circulaire d’hormones ? Sûrement pas. Notre libido est une partition écrite par des influences multiples, souvent changeantes, parfois surprenantes.

« Il y a donc bien un lien fort et indéniable entre cycle et libido, mais les hormones ne sont pas les uniques responsables des baisses ou montées de désir. »

« Notre libido est multifactorielle et complexe. Comme nos comportements et nos sentiments, elle n’est donc pas uniquement dictée par la nature, mais bien également par la culture. »

« En bref : certes la libido est influencée par les hormones, et il est bon d’être à l’écoute de ces dernières, mais elle existe bien au-delà de ces aspects physiologiques. »

Les signes qui ne trompent pas : détecter l’envie féminine

Comment savoir si Madame est dans cet état d’esprit ? Parfois c’est subtil, parfois évident. Le corps s’anime : mamelons et clitoris durcissent, la vulve se gorge de sang, la lubrification vaginale démarre, respiration et rythme cardiaque s’accélèrent. On passe aussi par une hyper sensibilité de la peau. Et si vous entendez quelques gémissements… C’est souvent bon signe.

Psychologiquement, la femme rêve son désir

Le vrai déclic démarre dans le cerveau. Le désir féminin se nourrit beaucoup de l’imaginaire, des souvenirs, de la connexion émotionnelle. Un souvenir coquin bien placé peut réveiller une envie insoupçonnée. Le désir récréatif existe aussi, loin des contraintes affectives.

L’exploration : la clé pour mieux connaître son désir

La masturbation, débarrassée des tabous, reste une méthode efficace pour explorer ses sensations. Chaleur au bas-ventre, petites vibrations, sécrétions progressives : votre corps vous parle, il suffit de savoir écouter. Et n’hésitez pas à inviter des sex-toys, ces petits assistants à la découverte de soi, dans ce voyage.

Apprendre à reconnaître ses signaux, c’est être capable de répondre à son désir dans chaque moment, que ce soit en solo ou à deux. Parce que l’envie est un terrain mouvant, parfois capricieux, mais toujours fascinant.

En conclusion :

  • La femme a généralement le plus envie de faire l’amour avant l’ovulation, grâce à un pic d’œstrogènes et peut-être de testostérone.
  • Le désir est aussi influencé par la chute de la progestérone, surtout après l’ovulation et pendant le SPM.
  • Beaucoup de femmes expriment du désir pendant leurs règles, avec des bénéfices inattendus (orgasmes intenses, soulagement des crampes).
  • Mais la libido féminine ne se résume pas qu’aux hormones : fantasmes, psychologie, contexte, partenaire et humeur comptent tout autant.
  • L’écoute de soi, l’exploration personnelle, et la communication dans le couple sont essentielles pour vibrer à son rythme.

Alors la prochaine fois que vous vous demandez « Quand la femme a le plus envie de faire l’amour ? », souvenez-vous qu’il y a bien plus de couleurs dans sa palette que dans un simple cycle. C’est un mélange d’hormones, d’histoires, d’émotions, et parfois de simples envies du moment. Un bel univers à explorer, sans tabou ni impératif.


Quand la libido féminine est-elle à son plus haut niveau pendant le cycle menstruel ?

La libido est la plus élevée avant l’ovulation, soit dix à quinze jours après le début des règles. Cette période correspond à un pic d’oestrogènes, qui stimule le désir sexuel.

Est-il courant que les femmes aient envie pendant leurs règles ?

Oui, 62 % des femmes déclarent avoir envie de faire l’amour pendant leurs règles. La baisse de progestérone à ce moment peut augmenter la libido. Le sexe peut aussi aider à lutter contre les douleurs menstruelles grâce aux endorphines.

Pourquoi la libido baisse-t-elle après l’ovulation ?

Après ovulation, la progestérone augmente. Cette hormone a un effet calmant qui diminue le désir sexuel. Le syndrome prémenstruel peut aussi contribuer à cette baisse à l’approche des règles.

Quels autres facteurs influencent le désir chez la femme en dehors des hormones ?

Le désir sexuel dépend aussi de la psychologie, des fantasmes, du partenaire, du vécu, et des circonstances comme le stress ou la fatigue. L’ambiance et la relation jouent un rôle important dans le maintien du désir.

Comment évolue la libido dans une relation au fil du temps ?

Au début, la nouveauté et le fantasme passent avant les hormones. Plus tard, le corps et les fluctuations hormonales deviennent plus visibles dans l’expression du désir.

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