Maria Levy
Written By Maria Levy

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Est-ce que quelqu’un a déjà complètement guéri de la SLA ?

Est-ce que quelqu’un a déjà complètement guéri de la SLA ?

Des cas de réversibilité de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ont été documentés, mais ils restent extrêmement rares. Depuis les années 1960, environ 50 cas seulement ont été rapportés où une personne diagnostiquée avec la SLA a retrouvé des fonctions motrices significatives. Ces exceptions intriguent les chercheurs car elles pourraient détenir des indices précieux pour ralentir, stopper, voire inverser cette maladie neurodégénérative.

Comprendre les réversals de la SLA

La SLA est généralement une maladie progressive, avec une dégénérescence des motoneurones qui conduit à une perte de contrôle musculaire irréversible. La majorité des patients subit une aggravation continue sans rémission.

Cependant, certains rares patients ont montré une récupération partielle ou quasi complète, phénomène appelé “réversal”. Ces cas sont étudiés pour comprendre les mécanismes biologiques et génétiques sous-jacents qui pourraient être exploités pour un traitement.

Une étude pionnière sur les réversals

Le Dr Richard Bedlack, neurologue à l’Université Duke, a mené une recherche innovante qui, pour la première fois, analyse ces cas de rémission afin de cerner des facteurs communs. Son étude compare l’ADN de personnes ayant récupéré partiellement à celui de patients avec une progression classique.

Découverte génétique clé liée à la réversibilité

  • Une petite variation d’une seule « lettre » dans le génome, sur le gène IGFBP7, est associée à une probabilité 12 fois plus élevée de réversibilité.
  • Le gène IGFBP7 est impliqué dans la voie du facteur de croissance insulinomimétique (IGF-1), déjà étudiée dans le contexte de la SLA.
  • Cette découverte suggère que la modulation de IGFBP7 pourrait représenter une nouvelle piste thérapeutique.

Bien que l’élévation directe du taux d’IGF-1 ait donné des résultats décevants dans les essais cliniques précédents, cibler IGFBP7 offre un angle nouveau. Un essai clinique est envisagé pour tester cette hypothèse.

Contextualisation historique et implications plus larges

Cette avancée rappelle d’autres succès génétiques, notamment la découverte d’une mutation conférant une résistance au VIH, qui a conduit au développement d’un traitement efficace pour tous. La génétique devient essentielle pour comprendre la variabilité de la SLA et orienter la recherche pharmaceutique.

Importance du soutien à la recherche génétique

La progression des études génomiques est rendue possible grâce aux financements continus, notamment ceux de l’ALS Association. Ce travail ouvre la voie à des traitements ciblés, personnalisés et potentiellement capables de modifier radicalement le parcours de la maladie.

Aspects familiaux et génétiques de la SLA

  • Entre 5% et 10% des cas de SLA sont familiaux, impliquant une mutation héréditaire.
  • Environ deux tiers des familles affectées présentent des mutations dans des gènes ALS connus.
  • Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour identifier d’autres gènes impliqués.

Les porteurs de mutations familiales peuvent parfois connaître une progression atypique, plus lente ou plus rapide, soulignant la complexité individuelle de la SLA.

Expériences des patients et familles

De nombreux témoignages rapportent la progression variable de la maladie. Certains patients conservent des capacités pendant des années, tandis que d’autres connaissent un déclin rapide.

« Mon père a la SLA depuis plus de cinq ans, sa progression a été lente mais ces derniers mois son état a décliné rapidement. »

Ces récits mettent en lumière les enjeux émotionnels et la nécessité de soins adaptés, y compris l’accompagnement en fin de vie.

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Traitements émergents et études cliniques

  • Un essai pilote de traitement par vésicules extracellulaires dérivées de cellules souches de moelle osseuse a montré une bonne tolérance et une stabilisation des scores fonctionnels chez certains patients.
  • Un essai en cours en Chine teste l’administration d’exosomes par voie nasale issus de cellules souches du sang de cordon ombilical.
  • Ces approches biologiques sont au stade expérimental et nécessitent des études plus larges pour confirmer leur efficacité.

Ressources et informations complémentaires

  • Newsletter mensuelle « Research Matters » pour suivre l’actualité scientifique sur la SLA.
  • Blogues hebdomadaires et témoignages disponibles sur le site de l’ALS Association.

Points clés à retenir

  • La réversibilité totale de la SLA est extrêmement rare mais documentée.
  • Une variation génétique sur le gène IGFBP7 est liée à ces cas particuliers de récupération.
  • La recherche génétique ouvre des pistes pour de nouveaux traitements ciblés.
  • Le soutien à la recherche et les essais cliniques sont cruciaux pour changer le pronostic de la maladie.
  • Les expériences des patients soulignent la diversité de la progression et l’importance des soins personnalisés.

Has anyone ever fully recovered from ALS? Une enquête captivante sur une maladie redoutable

Peut-on vraiment guérir totalement de la sclérose latérale amyotrophique (ALS) ? En résumé : oui, mais c’est aussi rare que de gagner au loto trois fois de suite. Depuis les années 1960, seulement une cinquantaine de cas documentés ont montré des revers importants, voire spectaculaires, de cette maladie neurologique généralement fatale. Ces cas, appelés “ALS Reversals”, pourraient offrir une véritable lueur d’espoir et un tremplin vers de nouveaux traitements. Décortiquons ensemble ce que la science moderne a découvert à propos de ces phénomènes intrigants.

ALS Reversals : au-delà du mythe

Les ALS Reversals sont de véritables exceptions à la règle. Ces patients, initialement atteints d’une ALS confirmée, ont recouvré une part significative de leurs fonctions motrices perdues. Imaginez un patient dépendant d’une chaise roulante qui retrouve la capacité de marcher. Incroyable, n’est-ce pas ?

Le Dr Richard Bedlack, neurologue réputé à Duke University, est pionnier dans l’étude de ces cas rarissimes. Il souligne que personne, avant lui, n’avait vraiment exploré ce mystère en profondeur.

Le génie du génome : une piste prometteuse

Une avancée majeure provient d’une petite variation génétique — changer une toute petite lettre dans l’ADN, pourtant composée de 3 milliards de paires de bases. Cette modification, localisée sur un gène appelé IGFBP7, pourrait augmenter de 12 fois la probabilité de récupération chez les patients concernés, selon une étude récente publiée dans Neurology.

La collaboration entre Duke Health, St. Jude’s Research Hospital et d’autres centres a permis de comparer le génome de 22 patients réversibles avec celui de patients ALS classiques. Leur objectif ? Comprendre qui, comment, et pourquoi certains s’en sortent mieux.

Caractéristique Détails
Nombre de cas d’ALS Reversals documentés Une cinquantaine depuis les années 1960
Gène impliqué IGFBP7
Facteur de probabilité lié à la mutation 12 fois plus de chance de réversibilité

Pourquoi ce gène est-il important ?

IGFBP7 produit une protéine qui bloque le signal d’un autre acteur crucial : l’IGF-1 (Insulin-like Growth Factor 1). Ce facteur de croissance protège les neurones moteurs, ceux qui administrent nos mouvements volontaires. Les patients ALS avec une évolution rapide présentent souvent des taux faibles d’IGF-1.

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Donc, moins de blocage (via la mutation IGFBP7), c’est plus d’IGF-1 actif, et potentiellement une meilleure protection neuronale. Bingo, voici une piste vivante et palpitante pour des traitements futurs.

Ancienne idée, nouvelle stratégie

Notons que des essais cliniques visant à augmenter directement IGF-1 n’ont pas donné les résultats espérés. Le fait d’attaquer IGFBP7 pourrait donc être une stratégie plus fine et efficace. Comme l’a expliqué le Dr Bedlack : “Inhiber IGFBP7 pourrait un jour freiner, stopper ou même inverser la progression de l’ALS.”

Un espoir tangible se profile à l’horizon, avec déjà une nouvelle étude en cours et des essais cliniques programmés pour tester cette stratégie innovante.

Leçons du passé et espoir pour l’avenir

Cette approche rappelle un précédent célèbre en virologie : la découverte d’une mutation génétique conférant une résistance rare au VIH, qui a permis la mise au point de traitements efficaces pour tous.

Dr Kuldip Dave, haut responsable de la recherche à l’ALS Association, souligne l’impact majeur de ces recherches : “Nous comprenons mieux la variabilité de la maladie et pouvons accélérer la découverte de nouveaux traitements.”

Des témoignages poignants, plongeons dans le quotidien des familles

Vivre avec ALS, ou voir un proche en souffrir, est une épreuve douloureuse. Mais même au cœur de cette tempête, de la lumière persiste :

  • “Mon père est atteint depuis plus de 5 ans. La progression est lente, mais la dernière année… c’est dur. Il marche encore avec de l’aide, mange normalement, mais sa parole est difficile à comprendre. On profite de chaque instant.”
  • “Mes deux parents ont l’ALS. Ma mère a une forme atypique, très lente. Mon père, lui, est déjà en soins palliatifs. Ma famille porte cette mutation génétique. Ces études nous donnent de l’espoir et du courage.”
  • “Mon frère est décédé en moins d’un an. Je redoute pour moi, je ne suis pas en colère, mais le choc est immense.”

Ces récits humanisent les statistiques, montrant la réalité derrière chaque chiffre.

Des traitements expérimentaux : la nouvelle frontière

Lorsqu’on parle de traitements, les cellules souches et les exosomes sont les nouvelles stars. Une étude pilote publiée en mai 2024 montre que des traitements à base de vésicules extracellulaires dérivées de cellules souches de la moelle osseuse n’ont provoqué aucun effet indésirable grave chez 10 patients ALS. Mieux encore, chez 3 d’entre eux, la progression a été arrêtée sur trois mois.

Autre essai prometteur : un test chinois évalue des gouttes nasales à base d’exosomes de cellules souches du sang de cordon ombilical. Résultats attendus en 2026.

Une maladie complexe, des pistes à explorer

L’ALS ne se résume pas à une seule cause ou mutation génétique. Entre 5% et 10% des malades ont une forme familiale, avec une corrélation génétique avérée dans les deux tiers d’entre eux. Mais cela signifie aussi que de nombreux gènes restent à découvrir.

Des consortia tels que CReATe et Target ALS réunissent des bases de données précieuses pour faire avancer la recherche.

Ce que nous savons sur la progression classique de l’ALS

L’ALS attaque les motoneurones, causant crampes, fasciculations, faiblesse musculaire, puis difficultés à parler, manger, respirer. La plupart des patients succombent dans les 2 à 5 ans après le diagnostic.

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Seuls des traitements symptomatiques tels que le riluzole existent; ils ralentissent la progression, mais ne guérissent pas. D’où l’importance capitale de l’étude des ALS Reversals.

Explorations futures : vers la fin du mystère ?

Le Dr Bedlack et son équipe continuent d’explorer la corrélation entre les niveaux de la protéine IGFBP7 et la progression de la maladie dans une population plus large.

Ils espèrent lancer des essais cliniques ciblant cette protéine. Plus largement, comprendre les mécanismes des réversals pourrait ouvrir la voie aux traitements capables d’arrêter ou même d’inverser l’ALS.

Alors, faut-il perdre espoir ? Certainement pas. Ces avancées, même minimes, sont des pas de géant sur un chemin ardu.

Le mot de la fin : l’ALS ne fait pas que détruire, elle enseigne

Évidemment, la réversibilité de l’ALS reste l’exception absolue, et l’immense majorité des patients ne connaissent pas ce miracle. Mais ces quelques éclairs dans la nuit scientifique offrent une fenêtre sur l’avenir.

Et si vous vous demandez pourquoi ces patients développent ALS malgré leur potentiel génétique favorable, la réponse est encore un mystère. Comme souvent en science, chaque découvert ouvre dix nouvelles questions.

Pour clore sur une note d’espoir doublée de réalisme : comprendre l’ALS, c’est comme explorer un labyrinthe obscur. Les ALS Reversals sont des signaux lumineux qui nous montrent la sortie.

Vous voulez en apprendre plus et suivre les nouveautés ? Consultez des ressources fiables comme l’ALS Association, ainsi que les résultats de leurs essais cliniques. La lutte continue. Et peut-être qu’un jour, recovery ne sera plus un mot rare associé à l’ALS.


Est-il possible de guérir complètement de la SLA ?

La guérison complète de la SLA est extrêmement rare. Depuis les années 1960, environ 50 cas seulement de récupération significative ont été documentés.

Quels facteurs pourraient expliquer ces récupérations rares ?

Une modification génétique unique dans le gène IGFBP7 semble augmenter les chances de réversibilité de la SLA. Ce gène est lié à la voie du facteur de croissance IGF-1, impliqué dans la progression de la maladie.

Des recherches sont-elles en cours pour exploiter ces découvertes ?

Oui, des études supplémentaires sont en cours. Elles visent à cibler le gène IGFBP7 pour ralentir ou inverser la progression de la SLA, avec l’espoir d’aboutir à des essais cliniques futurs.

Quels traitements expérimentaux sont explorés pour la SLA ?

Des essais sur des cellules souches et des exosomes dérivés de cellules souches mésenchymateuses sont en phase d’étude pour évaluer leur capacité à ralentir la progression de la SLA.

La SLA familiale augmente-t-elle les chances de comprendre la maladie ?

Oui. Environ 5 à 10 % des patients ont une forme familiale liée à des mutations génétiques. Cela aide les chercheurs à identifier de nouveaux gènes potentiels liés à la SLA.

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