Quels sont les mariages interdits dans la Bible ?
Les mariages interdits dans la Bible comprennent principalement les unions entre proches parents, telles que les relations parent-enfant, frère-sœur, oncle-nièce, ainsi que certains mariages entre belles-familles. Ces interdictions sont détaillées dans le Lévitique et renforcées par d’autres livres de l’Ancien Testament, avec quelques exceptions spécifiques comme le mariage léviratique.
1. Lois bibliques concernant les mariages interdits
Le Lévitique 18:6-18 énumère en détail les interdictions de relations sexuelles et maritales entre proches parents, souvent sous l’expression “dévoiler la nudité” d’autrui. Le Lévitique 20:17-21 renforce ces règles en précisant des sanctions. Deutéronome 27:20-23 prononce des malédictions contre ceux qui contreviennent à ces règles, notamment dans les cas d’inceste.
1.1 Mariages prohibés selon la parenté
- Parent-enfant (mère, père, fils, fille)
- Frère-sœur (y compris les demi-frères et demi-sœurs)
- Grand-parent et petit-enfant
- Oncle et nièce, tante et neveu
- Belles-familles proches comme la belle-mère, la belle-fille
- Une femme avec sa fille ou petite-fille vivantes simultanément
- Deux sœurs mariées en même temps
Ces interdictions visent à protéger la pureté familiale et maintenir une structure sociale saine.
1.2 Restrictions supplémentaires
L’Ancien Testament interdit aussi le mariage avec des étrangers adorant d’autres dieux, afin de préserver l’alliance entre Dieu et son peuple (Deutéronome 7:3-4). Par ailleurs, on note l’interdiction de marier deux sœurs simultanément (Lévitique 18:18).
2. Exceptions bibliques
2.1 Mariage léviratique
Le Deutéronome 25:5-10 commande le mariage léviratique : un homme peut épouser la veuve de son frère non pourvu d’enfant afin de perpétuer la lignée familiale. Cette exception prévaut malgré l’interdiction générale du Lévitique, mais le frère survivant peut refuser.
2.2 Exemples au début de la Bible
Dans la Genèse, certains mariages se réalisent entre proches qui deviendront interdits plus tard, comme Abraham et Sarah, sa demi-sœur. À cette époque, l’inceste n’était pas condamné, notamment pour permettre la reproduction humaine (Genèse 1:28).
3. Interdits dans le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament évoque peu ces interdictions. 1 Corinthiens 5:1-2 condamne un homme “vivant avec la femme de son père”, apparemment sa belle-mère, selon les règles du Lévitique. Cette faute entraînait l’excommunication.
Les Évangiles limitent le divorce et proscrivent la remariage sans motif valable (Matthieu 19). Paul conseille aux croyants de rester mariés ou de rester seuls si le conjoint non-croyant quitte (1 Corinthiens 7).
4. Interdits selon les lois ecclésiastiques
- L’Église catholique et orthodoxe interdisent le mariage entre cousins germains.
- La réforme protestante, notamment l’Église d’Angleterre, se base strictement sur les lois bibliques, autorisant certaines unions hors des restrictions lévitiques.
- La ‘Table des degrés de parenté’ dans le Livre de la prière commune liste deux douzaines d’interdictions.
5. Raisons génétiques et sociologiques des interdits
Aspect | Explication |
---|---|
Génétique | Les mariages entre proches augmentent significativement le risque d’anomalies génétiques et maladies héréditaires. |
Sociologie (Augustin, Thomas d’Aquin) | Prohiber les mariages proches favorise l’unité sociale, réduit les conflits tribaux, et protège la famille de troubles moraux. |
Science moderne | La loi naturelle semble rejeter la consanguinité à cause des défauts physiques et mentaux accrus. |
6. Variations culturelles et juridiques
Dans beaucoup de cultures bibliques, les mariages entre cousins ne sont pas acceptés. Pourtant, ils sont tolérés dans certains lieux et dans certaines juridictions civiles modernes, notamment aux États-Unis. L’Église catholique et orthodoxe les proscrivent, tandis que les protestants suivent des règles plus souples fondées sur la Bible.
Points clés à retenir
- La Bible interdit formellement les mariages entre proches parents et certains alliés familiaux.
- Le Lévitique 18 est la source principale de ces interdictions.
- Le mariage léviratique constitue une exception spécifique.
- Le Nouveau Testament condamne explicitement certaines formes d’inceste.
- Les églises traditionnelles interdisent les unions entre cousins germains; les protestants adaptent parfois ces règles.
- Des raisons génétiques et sociales expliquent ces interdictions.
- Des différences culturelles et juridiques existent aujourd’hui sur ce sujet.
Quelles sont les mariages interdits dans la Bible ? Un voyage au cœur des lois et traditions bibliques
Les mariages interdits dans la Bible concernent principalement les unions entre proches parents, comme le révèle la loi lévitique, sauf quelques exceptions notables comme le mariage léviratique. Cette interdiction s’inscrit dans un cadre moral, social et même génétique, que l’on découvre en parcourant les textes anciens et les interprétations des églises à travers l’histoire.
Entrons ensemble dans ce sujet fascinant et complexe. Préparez-vous à naviguer entre récits bibliques, lois antiques, et révélations scientifiques, le tout avec une petite touche d’humour pour digérer ces lois parfois surprenantes !
1. La loi lévitique : le catalogue des mariages interdits selon l’Ancien Testament
Imaginez la Bible comme un gros manuel des bonnes mœurs pour des temps où les complications généalogiques étaient aussi fréquentes que le pain sur la table. Le livre de Lévitique (chapitres 18:6-18 et 20:17-21), accompagné de Deutéronome (27:20-23), offre un “code civil” nettement clair :
- Pas de romance avec sa mère, son père, ou son frère et sœur, même à moitié.
- Grand-parents et petits-enfants, interdit aussi – dommage pour les unions familiales intergénérationnelles !
- On ne touche pas à sa tante ou son oncle, ni à son neveu ou nièce.
- Les “alliés” par mariage ? Oui, certains sont proscrits : la belle-mère, la belle-fille, ou la belle-sœur dans certains cas.
La formule biblique parle “d’uncovering nakedness”, littéralement “d’exposer la nudité”, une tournure délicate pour parler des relations interdites.
À ce stade, on comprend que la Bible cherche à tracer une ligne claire entre amour familial et amour conjugal pour éviter des confusions autrement problématiques.
2. Les exceptions bibliques qui font réfléchir : mariage léviratique et unions ancestrales
Avant d’accuser les premières familles de tous les péchés génétiques, rappelons un fait surprenant : Abraham a épousé sa demi-sœur Sarah (Genèse 20:12). Alors, est-ce une faute ou une singularité ?
Dans les premiers temps, avec une population minimale et la nécessité de perpétuer la race, certaines unions désormais interdites étaient normales. Par exemple, Caïn a sans doute épousé une sœur ou une proche parente (Genèse 4:17).
Autre exception célèbre : le mariage léviratique, ordonné en Deutéronome (25:5-10). Si un homme décède sans enfant, son frère est invité à épouser la veuve, permettant de sauver la lignée familiale. Une sorte de “mariage du salut”, même si la Bible laisse au frère le choix de refuser.
Cette règle, bien qu’opposée à la prohibition générale d’épouser la belle-sœur (Lévitique 18:16), fait figure d’exception pragmatique dans un monde où la postérité valait tout.
3. Le Nouveau Testament et la continuité des interdictions : simplicité et fermeté
Le Nouveau Testament ne tourne pas autour du pot. Il condamne clairement les unions incestueuses, offrant une réponse nette à ceux qui tenteraient de contourner la loi. Par exemple, dans 1 Corinthiens 5:1-2, Paul réprouve un homme “vivant avec la femme de son père”, autrement dit une belle-mère, telle que définie dans les interdits du Lévitique.
Et histoire de montrer que la modernité n’a rien changé : ce type de comportement peut mener jusqu’à l’excommunication.
Dans l’ensemble, Jésus rappelle que le mariage est sacré, voulu entre un homme et une femme, et qu’il est à la base d’une union durable, en rejetant notamment la polygamie comme idéal (Matthieu 19:4-6).
4. Le mariage, le droit de l’Église et ses petites variations selon les traditions
Vous pensez que les règles bibliques sont figées ? Détrompez-vous. L’interprétation et l’application de ces interdits varient selon les dénominations chrétiennes.
- La chrétienté romaine et orthodoxe interdisent même le mariage entre cousins germains.
- La Réforme et l’Église d’Angleterre, sous Élisabeth I, se réfèrent uniquement à la Bible. Elles retiennent uniquement les interdits bibliques, permettant le mariage entre cousins, excepté les unions au sein des interdits lévitiques.
C’est un joli exemple d’un équilibre entre traditions ancestrales et retour au texte fondateur, avec chacune ses implications culturelles.
5. Pourquoi toutes ces restrictions ? Génétique et sociologie au secours de la morale
Au-delà de la spiritualité, la Bible semble aussi avoir anticipé la science.
Les études récentes indiquent que les risques de malformations génétiques augmentent avec les mariages entre proches parents, particulièrement entre frères et sœurs, oncles et nièces, tant redoutés dans le Lévitique. Le risque chez les couples non apparentés tourne autour de 3 à 4 %, ils grimpent de 1,7 à 2,8 % pour des cousins germains, et plus encore pour des degrés plus proches.
Une étude du Journal of Genetic Counseling a toutefois nuancé cette idée, relativisant la gravité de ces risques, notamment pour les cousins, mais l’avertissement reste valable pour les interdits plus étroits.
Sociologiquement parlant, des théologiens comme Saint Augustin ou Saint Thomas d’Aquin ont développé une idée fascinante : limiter le mariage aux extérieurs au cercle familial favorise l’établissement de réseaux sociaux solides. Ces alliances diffusent l’amour et la paix entre tribus, ce qui est préférable à un conflit permanent.
De plus, ces interdictions renforcent le respect au sein des familles et évitent la corruption sexuelle des enfants par des proches, un argument fort en faveur de la préservation de la famille sacrée.
6. Variation culturelle et légal : la même interdiction, une application embrouillée
Sur la scène mondiale, interprétations et lois civiles varient énormément :
- La Bible et la loi juive interdisent strictement les unions avec certains proches, incluant parfois les cousins.
- Les Églises romaine et orthodoxe adoptent aussi cette stricte position et s’opposent aux mariages entre cousins.
- Beaucoup de juridictions civiles, notamment aux États-Unis, acceptent en revanche les mariages entre cousins, certains états allant jusqu’à interdire les unions plus proches.
Cela crée une mosaïque légale qui peut troubler les intéressés quand il s’agit de comprendre où commence l’interdit en fonction du contexte.
7. Mariages interdits : un sujet toujours d’actualité, mais pourquoi ?
Alors pourquoi limiter si drastiquement les mariages ? Selon la Bible, ce n’est pas simplement une question de lois humaines, mais un ordre divin. Les unions avec “parent proche” ne sont pas juste déconseillées, elles sont démontrées comme mauvaises.
Cette même aversion est partagée par nombre de civilisations. Nous semblons programmés pour éviter ces unions pour des raisons biologiques et morales.
Que diriez-vous de cette question ? Est-ce que ces interdictions étaient plus sociales que spirituelles, ou le contraire ? Quel équilibre aujourd’hui pour les couples concernés par les lois civiles et religieuses divergentes ?
Conclusion : Comprendre les interdits bibliques sur le mariage, entre sagesse ancienne et enjeux modernes
Au terme de ce tour d’horizon, il est clair que la Bible interdit un ensemble assez précis de mariages, alliant consanguinité et affinité. Ces interdits prennent leurs racines dans des préoccupations sanitaires, sociales et spirituelles profondes.
Mais la Bible n’est jamais rigide et connaît des exceptions notables, comme le mariage léviratique, et même des épisodes anciens, antérieurs à la loi mosaïque, où les frontières n’étaient pas aussi nettes.
Du Nouveau Testament aux différentes églises en passant par les sciences modernes, ce sujet vieux comme le monde continue de susciter débats, interprétations et ajustements légaux.
Alors, si vous êtes curieux d’en savoir plus ou si une situation personnelle vous questionne, pourquoi ne pas consulter un responsable spirituel averti ? Il saura vous guider dans ce labyrinthe où foi, tradition, science et société se croisent.
Et vous, que pensez-vous de ces règles ? Sont-elles encore adaptées ? Ou une lecture dynamique et contextualisée serait-elle préférable ?
Quels liens familiaux rendent un mariage interdit selon la Bible ?
Levitique 18:6-18 interdit le mariage entre parents proches : parent-enfant, frère-sœur (même demi-frères), grand-parent-petit-enfant, oncle-nièce, tante-neveu. Certains beaux-parents sont aussi exclus.
Y a-t-il des exceptions dans la Bible aux mariages interdits ?
Oui, le mariage léviratique est permis. Un homme peut épouser la veuve de son frère décédé sans enfant pour assurer une descendance (Deutéronome 25:5-10).
Comment le Nouveau Testament aborde-t-il les mariages interdits ?
Il condamne clairement l’inceste, comme vivre avec la belle-mère (1 Corinthiens 5:1-2), ce qui justifie l’excommunication dans l’Église primitive.
Les églises chrétiennes ont-elles les mêmes restrictions que la Bible ?
Non. Catholiques et orthodoxes interdisent aussi le mariage entre cousins germains. L’Église anglicane suit surtout la loi biblique stricte, en refusant des interdictions non bibliques.
Pourquoi la Bible interdit-elle ces mariages proches ?
Au-delà de la loi divine, des raisons génétiques et sociales existent : éviter les défauts héréditaires et renforcer les liens sociaux hors du cercle familial proche.