Maria Levy
Written By Maria Levy

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Qui était la personne ayant vécu le plus longtemps avec la SLA ?

Qui était la personne ayant vécu le plus longtemps avec la SLA ?

Stephen Hawking détient le record de la plus longue survie avec la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ayant vécu 55 années avec cette maladie. Diagnostiqué à 21 ans, il a dépassé de loin les attentes médicales initiales qui lui donnaient seulement deux ans à vivre.

Stephen Hawking : un cas exceptionnel

Stephen Hawking, célèbre astrophysicien britannique, est souvent qualifié de miracle médical. La SLA, aussi connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig, est généralement mortelle en quelques années. Pourtant, Hawking a vécu jusqu’à 76 ans, soit 55 ans après son diagnostic en 1963.

  • Il a évité la démence, un symptôme parfois associé à la SLA.
  • Il a bénéficié d’une assistance médicale et d’un soin en continu, essentiels pour prolonger sa vie.
  • Son diagnostic précoce à 21 ans aurait pu jouer un rôle dans sa longévité, selon certains médecins.

Perspectives médicales sur la longévité avec la SLA

Le Dr Lucie Bruijn, scientifique en chef à l’ALS Association, souligne que la longévité de Hawking est exceptionnelle. La plupart des personnes atteintes de SLA vivent en moyenne trois ans après le diagnostic, avec seulement 10 % dépassant dix ans.

Facteur Impact sur la survie
Âge au diagnostic Les jeunes patients tendent à vivre plus longtemps, mais la raison est inconnue.
Qualité des soins Le soutien respiratoire et nutritionnel prolonge la vie.
Type de neurones affectés Les neurones contrôlant le mouvement des yeux résistent plus longtemps.

Des neurologues britanniques ont noté que les patients diagnostiqués jeunes montrent une survie “frappante” et prolongée, pouvant dépasser dix ans. Néanmoins, le mécanisme reste obscur.

Autres cas remarquables d’évolution longue de la SLA

En Amérique du Nord, Steven Wells, un Canadien, a survécu près de 40 ans avec la SLA. Diagnostiqué à 21 ans en 1980, il a aussi défié les pronostics attendus de 2 à 5 ans.

Cependant, ces cas d’extrême longévité restent rares. L’ALS Association rapporte que seulement 5 % des patients survivent plus de 20 ans.

Caractéristiques générales et évolution de la SLA

Caractéristiques générales et évolution de la SLA

La SLA est une maladie neurodégénérative progressive. Elle détruit les neurones moteurs du cerveau et de la moelle épinière, affectant la capacité à marcher, parler, avaler et respirer.

  • Les symptômes débutent souvent par des faiblesses musculaires et des troubles de la parole.
  • La maladie progresse jusqu’à une paralysie complète, causant souvent une insuffisance respiratoire fatale.
  • Les sous-types incluent la SLA bulbaire (moins favorable) et la SLA d’apparition spinale.

Traitements et prise en charge

Il n’existe pas de cure à la SLA. Les traitements actuels visent à ralentir la progression et améliorer la qualité de vie :

  • Riluzole et edaravone ralentissent la détérioration entre deux et trois mois.
  • Les soins palliatifs incluent ventilation assistée, nutrition adaptée et thérapies physiques.
  • Des médicaments expérimentaux comme Tofersen ciblent des mutations spécifiques.

Facteurs influençant la durée de survie

Plusieurs éléments impactent la survie :

  1. Âge : les jeunes patients ont tendance à survivre plus longtemps.
  2. Génétique : certaines mutations entraînent des formes plus ou moins agressives.
  3. Soin médical : un accompagnement complet prolonge l’espérance de vie.
  4. Environnement : facteurs toxiques, stress ou exposition militaire peuvent influencer l’apparition.

Recherches actuelles

Les cas exceptionnels, comme celui de Hawking, fournissent des pistes pour comprendre la SLA. Les chercheurs explorent les gènes, les mécanismes neuronaux et les environnements pour mieux cibler la maladie.

« Comprendre pourquoi certains neurones résistent plus longtemps pourrait être la clé pour de futurs traitements », expliquent les spécialistes.

Points clés à retenir

Points clés à retenir

  • Stephen Hawking est la personne connue ayant vécu le plus longtemps avec la SLA (55 ans).
  • La SLA tue normalement en 3 à 5 ans, avec seulement 10 % survivant plus de 10 ans.
  • Un diagnostic jeune et des soins intensifs peuvent prolonger la survie.
  • Des variations génétiques et environnementales expliquent les différences de progression.
  • La recherche s’appuie sur ces cas pour améliorer traitements et compréhension.
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Qui est la personne ayant vécu le plus longtemps avec la SLA ?

La réponse courte est Stephen Hawking, le célèbre astrophysicien, qui a vécu 55 années avec la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Diagnostiqué à seulement 21 ans en 1963, alors qu’on lui donnait deux ans à vivre, il a finalement survécu jusqu’à 76 ans, marquant l’histoire médicale et scientifique par sa longévité incroyable avec cette maladie neurodégénérative.

Cela soulève la question cruciale : comment un diagnostic aussi sombre s’est-il laissé défier pendant plus d’un demi-siècle ? La réponse demeure un mystère partiel. Explorons ensemble les hypothèses, données médicales et récits qui entourent ce cas hors norme.

Pourquoi Stephen Hawking est-il un cas exceptionnel ?

SLA, aussi appelée maladie de Lou Gehrig ou maladie du motoneurone, est tristement célèbre pour son pronostic sombre : la plupart des patients ne survivent que trois à cinq ans après le diagnostic. L’ALS Association indique que seulement 10 % des patients dépassent dix ans de vie, et qu’une infime minorité, 5 %, dépasse vingt ans. Dans ce contexte, les 55 années de Hawking apparaissent comme un véritable miracle médical.

Dr. Lucie Bruijn, la scientifique en chef de l’ALS Association, souligne que « son espérance de vie est exceptionnelle » et qu’elle ne connaît que très peu d’autres cas comparables, voire aucun.

Une hypothèse fascinante : le diagnostic chez un patient jeune

Un des éléments intrigants autour de la longévité de Hawking réside dans son âge au moment du diagnostic. Alors que la majeure partie des malades reçoivent le diagnostic entre 40 et 70 ans, Hawking, lui, avait seulement 21 ans.

Cette particularité a conduit certains neurologues, tels que le professeur Nigel Leigh du King’s College, à évoquer que les patients jeunes vivent généralement plus longtemps avec la maladie. Dans un article paru en 2002, il mentionnait :

« La survie des patients jeunes est bien meilleure, souvent mesurée en plusieurs années, parfois plus de dix. C’est une maladie différente si vous commencez jeune, même si personne ne comprend vraiment pourquoi. »

Le professeur Pam Shaw de l’Université de Sheffield conforte cette idée tout en précisant qu’il n’existe pas encore d’explications claires aux mécanismes derrière ces différences de survie selon l’âge.

Autres facteurs influents : gènes, environnement et qualité des soins

Autres facteurs influents : gènes, environnement et qualité des soins

L’histoire de Hawking invite aussi à regarder la complexité de la SLA et les multiples facteurs potentiellement impliqués dans une survie prolongée.

  • Les causes génétiques et environnementales entrent en jeu. La maladie n’est pas unique, mais hétérogène: différents gènes et facteurs déclenchants peuvent être à l’origine (toxines, infections, traumatismes, etc.).
  • La qualité des soins joue un rôle crucial. Hawking bénéficiait d’une assistance médicale constante, notamment un soutien respiratoire et une équipe de soins 24h/24 financée par des subventions. L’ALS Association souligne que l’intégration rapide de dispositifs d’aide à la respiration et à l’alimentation peut étendre la vie des patients.
  • Il semble que les neurones moteurs qui contrôlent certains mouvements, comme ceux des yeux, résistent plus longtemps à la dégénérescence, ce qui pourrait expliquer l’évolution particulière de Hawking.
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Dans l’ensemble, sa survie probable résulte d’une combinaison de facteurs, fragiles et complexes.

Une autre longue survie nord-américaine : Steven Wells

Au-delà de Hawking, un autre nom ressort dans ce contexte : Steven Wells. Ce Canadien est reconnu comme le patient d’ALS ayant survécu le plus longtemps en Amérique du Nord, avec 38 années de lutte contre la maladie depuis son diagnostic à l’âge de 21 ans en 1980.

Comme Hawking, Wells a défié les pronostics initiaux qui donnaient généralement de 2 à 5 années de vie après le diagnostic. Son parcours apporte des données précieuses pour mieux comprendre les facteurs qui ralentissent la progression de la SLA.

Ce que révèle l’épidémiologie et la progression classique de la SLA

Dans la population générale, environ 12 000 personnes vivent avec la SLA aux États-Unis, avec un taux d’incidence d’environ 4 pour 100 000 habitants. La maladie affecte davantage les hommes et survient surtout entre 40 et 70 ans. La plupart ne dépassent pas les cinq ans après le diagnostic.

La SLA est une maladie neurodégénérative qui attaque les neurones moteurs, responsables du contrôle des muscles. Peu à peu, elle provoque une faiblesse musculaire, puis une paralysie progressive des membres, de la parole, de la déglutition et enfin de la respiration. Le décès est généralement causé par une insuffisance respiratoire.

Variations cliniques : pourquoi certains vivent-ils plus longtemps ?

Il existe plusieurs formes et stades dans la SLA :

  • La forme bulbaire, affectant la tête et le cou, est souvent plus agressive, avec une survie moyenne parfois inférieure à deux ans.
  • La forme spinale débute par une faiblesse des membres. Elle peut être liée à des mécanismes différents, avec parfois une évolution plus lente.

Les symptômes apparaissent souvent par une faiblesse ou un trouble de la parole, puis la maladie progresse vers des incapacités sévères.

C’est pourquoi la survie moyenne de trois ans masque une grande diversité. Environ 20% des patients survivent cinq ans ou plus. Parmi eux, 10% dépassent 10 ans, et seulement 5% dépassent 20 années.

Des traitements qui allongent mais ne guérissent pas

Des traitements qui allongent mais ne guérissent pas

Malheureusement, aucun traitement ne guérit la SLA aujourd’hui. Quelques médicaments rallongent la vie :

  • Riluzole ralentit la progression et ajoute environ 2 à 3 mois de vie.
  • Edaravone peut réduire le déclin fonctionnel d’un tiers chez certains patients.
  • Le récent Tofersen, approuvé pour les patients avec mutation SOD1, ralentit la neurodégénérescence.

Le reste de la prise en charge repose sur des soins de support : ventilation non invasive, kinésithérapie, orthophonie, assistance nutritionnelle. Hawking lui-même bénéficiait ces dispositifs, avec une équipe dédiée.

La recherche face au défi de la SLA

Stephen Hawking représente plus qu’un cas médical : il synthétise l’espoir et le mystère entourant la SLA. Son extraordinaire longévité incite les scientifiques à chercher des indices chez ce type de rarissimes survivants.

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Les chercheurs suspectent une combinaison de facteurs génétiques, d’expositions environnementales et de particularités cliniques spécifiques. L’étude détaillée de ces cas pourrait ouvrir la voie à des avancées thérapeutiques majeures.

Par exemple, le nerf moteur contrôlant les mouvements des yeux semble plus résistant, un facteur qui intéresse particulièrement les investigations actuelles.

Une question pour tous : qu’apprend-on de ces vies prolongées ?

En posant un regard plus large, ces histoires racontent plus qu’un combat contre la maladie. Elles parlent de résilience, d’adaptation et d’espoir.

On pourrait se demander :

  • Quels aspects du corps humain permettent une telle résistance ?
  • Comment les avancées médicales pourraient-elles s’inspirer de cas comme ceux de Hawking ou Wells ?
  • Quel rôle l’environnement social et le soutien jouent-ils dans la qualité et la durée de vie ?

Ces questions méritent réflexion, s’agissant d’une maladie qui effraie encore par sa sévérité.

En résumé

Stephen Hawking reste la figure emblématique, et probablement la plus longue personne connue à vivre avec la SLA : 55 ans face aux pronostics fatales, une véritable prouesse médicale. Son cas soulève des interrogations fondamentales et un espoir dans la recherche.

Mais il ne faut pas oublier les autres, comme Steven Wells, dont le parcours apporte également un éclairage précieux. Malgré ses limites dans la compréhension et le traitement, la SLA ne ferme pas toutes les portes sur le potentiel de survie prolongée.

Enfin, Hawking nous laisse un message de détermination et de vie, malgré l’adversité immense. Ses mots résonnent : « Cela montre qu’il ne faut jamais perdre espoir ».

Dans l’attente de nouveaux bouleversements scientifiques, ces récits exceptionnels continuent de fasciner, d’émouvoir et surtout, d’inspirer la communauté médicale et les patients dans leur combat au quotidien.


Qui est la personne ayant vécu le plus longtemps avec la SLA ?

Stephen Hawking détient ce record. Diagnostiqué à 21 ans, il a vécu 55 ans avec la SLA, bien au-delà de l’espérance de vie normale pour cette maladie neurodégénérative.

Pourquoi Stephen Hawking a-t-il vécu aussi longtemps avec la SLA ?

Son longévité reste un mystère médical. Les experts pensent que son jeune âge au moment du diagnostic et la qualité des soins ont pu contribuer, mais aucune cause précise n’est confirmée.

Y a-t-il d’autres cas connus de longue survie avec la SLA ?

Oui, Steven Wells, un Canadien, a survécu 38 ans avec la maladie. Ce type de survie prolongée est rare et offre des pistes de recherches sur la progression de la maladie.

Quelle est la survie moyenne des personnes atteintes de SLA ?

La moyenne est d’environ trois ans après le diagnostic. Seulement 10 % vivent plus de 10 ans, et moins de 5 % dépassent les 20 ans. La durée exceptionnelle de Hawking est donc très rare.

Quels facteurs influencent la durée de vie avec la SLA ?

Plusieurs éléments interviennent : l’âge au diagnostic, la génétique, l’environnement, et la qualité des soins. Par exemple, les neurones contrôlant les mouvements oculaires résistent souvent plus longtemps.

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