Combien de temps Lou Gehrig a-t-il vécu avec la SLA ?
Lou Gehrig a vécu environ deux ans après son diagnostic officiel de sclérose latérale amyotrophique (SLA), décédant en juin 1941, après les premiers symptômes apparus vers 1938. Cette durée correspond à l’évolution typique de la maladie, qui affecte progressivement le contrôle musculaire.
Diagnostic et début des symptômes
Lou Gehrig commença à ressentir les premiers signes de la SLA avant la saison 1938. Il éprouvait une grande fatigue et une baisse de performance. Sa puissance au bâton diminuait, et il avait des difficultés à courir et à saisir les objets. Sa condition physique déclinait, mais le diagnostic précis fut long à établir.
- En hiver 1938, des douleurs aux mains et un ralentissement général apparaissent.
- Un médecin diagnostique initialement un problème de vésicule biliaire.
- La fatigue et la faiblesse s’accentuent durant la saison de baseball 1938.
Progression rapide en 1939
Au printemps 1939, les coéquipiers remarquent une détérioration marquée. Joe DiMaggio rapporte que Gehrig manqua plusieurs fois de suite lors des entraînements. Gehrig finit par se retirer lui-même de l’alignement après avoir joué 2 130 matchs consécutifs, un record.
Le 13 juin 1939, Lou Gehrig entre à la Mayo Clinic pour des examens approfondis. Le 19 juin, jour de son 36e anniversaire, la SLA lui est officiellement diagnostiquée. La maladie ne lui laisse malheureusement plus la possibilité de continuer à jouer.
Vie après le diagnostic
Malgré le pronostic sombre, Gehrig maintient une attitude positive. Il fait une apparition publique mémorable le 4 juillet 1939 lors du “Lou Gehrig Appreciation Day”. Il prononce un discours célèbre où il se déclare « l’homme le plus chanceux sur terre ».
Gehrig suit alors divers traitements expérimentaux sans aucun effet curatif. Sa santé continue de décliner rapidement. En 1941, il a des difficultés à avaler et à marcher sans aide, mais garde encore sa lucidité mentale. Il cesse de travailler à temps plein en avril 1941.
Mort et héritage
Événement | Date | Détail |
---|---|---|
Diagnostic SLA | 19 juin 1939 | Officiellement reconnu à l’âge de 36 ans |
Retrait du jeu | 2 mai 1939 | Fin de la séquence de matchs consécutifs |
Discours remarquable | 4 juillet 1939 | Jour d’hommage au Yankee Stadium |
Décès | 2 juin 1941 | À 36 ans, moins de deux ans après le diagnostic |
Lou Gehrig décède dans un coma, environ deux ans après son diagnostic, coïncidant étrangement avec le 16e anniversaire de son remplacement de Wally Pipp au poste de premier but.
La SLA, aussi appelée maladie de Lou Gehrig, affecte les neurones moteurs, causant une perte progressive du contrôle musculaire. Cette maladie est fatale et incurable à ce jour. La durée de vie moyenne après diagnostic se situe entre deux et cinq ans, ce qui correspond à l’expérience du joueur.
Impact sur la carrière de Gehrig
- Alors qu’il détient la plus longue série de matchs consécutifs en MLB, sa performance chute nettement avant qu’il ne quitte les terrains.
- En avril 1939, son taux de coups sûrs descend à .143, bien sous sa moyenne habituelle de .340.
- Malgré sa tentative de revenir, il abandonne rapidement à cause de sa santé déclinante.
Héritage et reconnaissance
Lou Gehrig reste une figure emblématique du courage face à la maladie. Il est intronisé au Baseball Hall of Fame en 1939. Le 4 juillet est commémoré comme Lou Gehrig Day au Yankee Stadium.
Depuis 2021, la Major League Baseball institue une journée annuelle le 2 juin pour sensibiliser à la SLA, honorant la mémoire de Gehrig.
Points clés
- Lou Gehrig a vécu environ deux ans après le diagnostic officiel de la SLA.
- Les premiers symptômes sont apparus environ un an avant le diagnostic.
- La maladie a causé un déclin rapide de ses capacités physiques et le retrait du baseball.
- Sa mort coïncide avec un moment symbolique de sa carrière sportive.
- Le combat de Gehrig a contribué à la reconnaissance mondiale de la SLA.
Combien de temps Lou Gehrig a-t-il vécu avec la SLA ? Un voyage d’environ deux ans avec la “maladie de l’Iron Horse”
Lou Gehrig, la légende du baseball, a vécu moins de deux ans après son diagnostic officiel de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée maladie de Lou Gehrig. Un parcours marqué par une fin de carrière brutale mais un courage immense face à une maladie dégénérative implacable.
Pas facile d’imaginer un homme qui incarna l’endurance sportive vivre une telle chute. Rétrospectivement, chaque détail de sa lutte avec la SLA éclaire mieux cet incroyable personnage.
Les premiers signes et la “mauvaise passe” de 1938
Au début, tout cela ressemblait plus à un coup de fatigue qu’à une maladie grave. En 1938, Gehrig sent une baisse d’énergie notable. “Je ne sais pas pourquoi, mais je ne retrouve plus mes forces,” confie-t-il alors.
- Ses mains lui font mal.
- Sa puissance au bâton s’envole, il touche un maigre .295 au lieu de son .340 habituel.
- À l’entraînement, il paraît maladroit et lent.
- Il trébuche, lâche des objets sans raison apparente.
Une équipe médicale pensa d’abord à une simple maladie bénigne telle un problème de vésicule biliaire. Mieux valait un régime de fruits et légumes que d’annoncer une terrible nouvelle immédiatement.
L’inéluctable progression en 1939
Quand les entraînements reprennent en mars 1939, la faiblesse devient manifeste. Même ses coéquipiers remarquent la différence. Joe DiMaggio compte 19 swings ratés de suite, ce qui est inhabituel, même pour quelqu’un de mauvais jour.
Gehrig chute malencontreusement un jour pendant une discussion dans les vestiaires. Personne ne rigole.
Malgré tout, le manager Joe McCarthy le maintient dans la composition. Jusqu’au 2 mai 1939, quand Lou annonce : “Joe, je me mets sur le banc.”
- Sa série historique de 2 130 matchs consécutifs prend fin là.
- Un public chaleureux lui réserve une ovation bien méritée.
- Gehrig, gêné, cache ses larmes derrière une gorgée à la fontaine.
Le diagnostic confirmé à la Mayo Clinic
Un tournant s’opère en juin 1939. Lou Gehrig est admis à la célèbre clinique Mayo. Après six jours de tests, les médecins lui annoncent la triste vérité le jour de ses 36 ans, le 19 juin :
Il est atteint de sclérose latérale amyotrophique (ALS), une maladie neurologique dégénérative qui détruit progressivement les neurones moteurs.
Même si aucun remède n’existe, la nouvelle coupe court à sa carrière sportive. Gehrig ne pourra plus jouer au baseball.
Le dernier match et le discours immortel
Le 4 juillet 1939, jour désormais inscrit dans l’histoire, “Lou Gehrig Appreciation Day” réunit des milliers de fans au Yankee Stadium pour saluer l’homme et sa carrière.
Initialement, Gehrig devait rester silencieux. Mais dans un élan d’émotion, il prononce un discours bref et sincère :
“Pour les deux dernières semaines, vous avez lu que j’ai eu une mauvaise passe. Pourtant, aujourd’hui, je me considère comme l’homme le plus chanceux du monde.”
Il loue la gentillesse des fans, les hommes merveilleux avec qui il a joué, ses proches et sa femme courageuse.
“J’aurais pu avoir une mauvaise passe, mais j’ai énormément de raisons de vivre.”
Ce discours, désormais connu sous le nom de “Gettysburg Address” du baseball, brille par sa simplicité et humanité, en seulement 276 mots.
La bataille silencieuse : vie post-diagnostic
Après cette journée, Gehrig tente de rebondir. En août 1939, il retourne à Mayo pour un suivi. Il accepte même un poste dans la commission de libération conditionnelle de New York, prouvant qu’un champion ne baisse jamais les bras tant que la tête est claire.
Il expérimente des traitements, notamment des injections d’histamine, vitamine E, huiles thérapeutiques, mais la SLA ne recule pas.
Entre 1940 et 1941, son corps se dégrade peu à peu :
- Déglutition difficile, risques d’étouffement même avec des aliments mous.
- Marche quasi impossible sans assistance.
- Demande de congé maladie en avril 1941.
Pourtant, il garde son esprit vif et reçoit des visiteurs avec la même dignité.
Le dernier souffle et l’héritage durable
Le 2 juin 1941, Lou Gehrig sombre dans le coma. Il s’éteint ce soir-là, à peine âgé de 36 ans, à peine trois semaines avant son 38e anniversaire.
Fait poignant : ce jour marque aussi le 16e anniversaire de son entrée dans l’histoire en remplacement de Wally Pipp – le début de sa légendaire série de matchs consécutifs.
Son combat éclaira le monde sur la SLA, qui porte depuis son nom. Et son souvenir demeure une inspiration pour les fans et pour tous ceux qui luttent contre cette maladie affreuse.
La reconnaissance moderne et la sensibilisation
En 2021, la Major League Baseball instaure officiellement “Lou Gehrig Day” chaque 2 juin. Cette journée honore sa mémoire et aide à mieux faire connaître la SLA.
Ce geste collectif unit toutes les franchises dans la lutte contre cette pathologie.
Les histoires des malades et leur courage sont régulièrement partagés via des blogs et réseaux spécialisés, entre autres sur als.org/blog.
Ce que révèle la route de Lou Gehrig avec la SLA
La moyenne de survie après un diagnostic de SLA tourne autour de 2 à 5 ans. Lou Gehrig, avec un parcours d’environ 2 ans après la confirmation, s’inscrit parfaitement dans cette fourchette.
Sa maladie a progressivement détruit le contrôle musculaire, ce qui explique ses difficultés à courir puis même à se nourrir.
Pas de remède, seulement le courage face à l’inévitable.
Pourquoi son combat continue de toucher autant ?
Parce que Lou Gehrig n’était pas seulement un athlète. Il était un symbole d’endurance et d’humilité. Son discours montre sa gratitude malgré la maladie.
Ce mélange d’humanité, de courage et d’humour discret redonne à la SLA un visage accessible et humain.
Alors, combien de temps Lou Gehrig a-t-il vécu avec ALS ? Environ deux ans, de ses premiers symptômes en 1938 à sa mort en 1941. Une durée courte mais remplie d’impact.
Et vous ? Que diriez-vous de vous inspirer de sa résilience dans les moments difficiles ?
Combien de temps Lou Gehrig a-t-il vécu après son diagnostic de la SLA ?
Lou Gehrig a reçu son diagnostic de sclérose latérale amyotrophique (SLA) en juin 1939. Il est décédé moins de deux ans plus tard, en juin 1941, à l’âge de 37 ans.
Quand Lou Gehrig a-t-il commencé à montrer des signes de la SLA ?
Les premiers symptômes sont apparus au cours de la saison 1938. Il était plus fatigué, moins puissant au bâton et maladroit sur le terrain, signes avant-coureurs de la maladie.
Comment la SLA a-t-elle affecté la carrière de Lou Gehrig avant qu’il ne se retire ?
Malgré sa détérioration, Gehrig a commencé la saison 1939. Sa performance a chuté, avec un faible taux de coup sûr, et il a finalement décidé de se retirer en mai 1939, mettant fin à sa série record de 2 130 matchs consécutifs.
Quelle a été la réaction de Lou Gehrig après son diagnostic ?
Lors de son discours au Yankee Stadium en juillet 1939, il a exprimé sa gratitude envers ses proches et fans, se disant “l’homme le plus chanceux sur terre” malgré sa “mauvaise chance” face à la maladie.
Comment est commémorée la mémoire de Lou Gehrig et la sensibilisation à la SLA aujourd’hui ?
Depuis 2021, le 2 juin est célébré comme la Journée Lou Gehrig par la Ligue majeure de baseball, honorant sa vie et sensibilisant à la sclérose latérale amyotrophique, connue aussi sous son nom.