Maria Levy
Written By Maria Levy

Magazine #1 Mariage, Amour & Inspirations.

Comment Stephen Hawking parlait-il si vite ?

Comment Stephen Hawking parlait-il si vite ?

Stephen Hawking parvenait à parler rapidement grâce à un système informatique sophistiqué combinant détection des mouvements faciaux, logiciel de prédiction de texte et synthèse vocale, adapté à sa maladie évolutive.

Contexte médical influençant sa parole

Atteint de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) dès 21 ans, Hawking a vu ses muscles perdre progressivement toute mobilité. La maladie a d’abord affecté sa parole.

Vers 1985, une opération le prive totalement de sa parole. Il ne peut plus utiliser ses mains non plus. Toute communication devient difficile.

Méthodes initiales de communication

  • Au départ, Hawking utilisait un tableau d’orthographe en levant un sourcil pour choisir des lettres.
  • Il a ensuite employé un clic manuel pour sélectionner des mots, ce qui était très lent.
  • La perte d’usage des mains l’a poussé à utiliser les mouvements de son visage comme commande.

Le dispositif de synthèse vocale et la technologie utilisée

En 1997, Intel a développé le système ACAT (Assistive Context-Aware Toolkit) pour lui. Ce logiciel permet de choisir des caractères et mots à l’aide d’un capteur infrarouge fixé sur ses lunettes, détectant les contractions de sa joue.

Le curseur défila automatiquement sur un clavier virtuel. Hawking arrêtait ce curseur par un mouvement de joue. Le logiciel prédisaient alors les mots à partir de son historique d’écriture.

Cette méthode reposait sur :

  • Un détecteur infrarouge de mouvements de joue
  • Une prédiction automatique de mots (basée sur SwiftKey)
  • Une synthèse vocale créée dans les années 1980 (voix « Perfect Paul » par Dennis Klatt)

Vitesse et amélioration de la communication

Au début, Hawking pouvait parler à environ 20 mots par minute. Ensuite, avec la progression de la SLA et la perte d’usage des mains, ce rythme est tombé à environ 2 mots par minute vers 2011.

David Mason, un ingénieur, a repensé le système en l’intégrant dans le fauteuil, permettant une vitesse accrue de 15 mots par minute.

Période Vitesse de communication
Avant 1985 Capable de parler naturellement
Fin années 1980 20 mots/minute via système manuel
2011 Environ 2 mots/minute
Après amélioration (post-2011) 15 mots/minute avec détection faciale

Le dispositif incorporait des fonctionnalités clés :

  • Correction rapide des erreurs avec un bouton « retour »
  • Claviers virtuels et algorithmes de prédiction poussés
  • Navigation internet, email et contrôle de présentation intégrés

Expérience utilisateur et adaptations techniques

Expérience utilisateur et adaptations techniques

Le système a été développé en observant Hawking pendant 10 heures dans sa vie quotidienne. Les yeux ne pouvaient pas être utilisés efficacement à cause de la ptôse (paupières tombantes), les signaux EEG étaient insuffisants.

La précision était essentielle. Hawking voulait que chaque mot soit juste, pas seulement compréhensible.

Le logiciel permettait aussi des interactions multimédia, de la navigation web au chat vidéo, s’adaptant à ses besoins variés.

La synthèse vocale emblématique

La voix électronique « Perfect Paul » est restée la signature vocale de Hawking. Proposée à plusieurs reprises d’adopter des voix plus modernes, il a toujours refusé.

Inspo +  Le genre du mot "crayon" en français : masculin ou féminin ?

Cette voix renforçait son image publique, notamment lors d’événements internationaux ou d’apparitions dans des médias populaires.

Héritage technologique et contributions

  • Intel renouvelait son ordinateur tous les deux ans, améliorant sans cesse l’interface.
  • Le logiciel ACAT est libre et ouvert, aidant d’autres personnes handicapées.
  • Des projets parallèles comprenaient le contrôle de fauteuil roulant par mouvements du menton.

Stephen Hawking est décédé en 2018, mais sa méthode de communication reste un exemple notable d’adaptation technologique à une maladie grave.

Points clés à retenir

  • Hawking utilisait un système informatique combinant détection de joue, prédiction de texte et synthèse vocale.
  • Sa vitesse de parole initiale de 20 mots par minute a chuté à 2, puis remonte à 15 avec innovations.
  • Le logiciel ACAT d’Intel a grandement facilité et accéléré sa communication.
  • La voix synthétique « Perfect Paul » est devenue un symbole de son identité.
  • Ces technologies ont été adaptées précisément à ses capacités motrices résiduelles.

Comment Stephen Hawking parlait-il si vite ?

Stephen Hawking parlait si vite grâce à la combinaison d’une technologie avancée, d’un système de prédiction de mots, et à un dispositif contrôlé par un simple mouvement de joue. Derrière cette vitesse surprenante se cache un incroyable travail d’adaptation à une maladie qui lui avait fait perdre la plupart de ses facultés motrices.

Plonger dans la manière dont Hawking s’exprimait, c’est d’abord comprendre sa maladie et comment elle affectait son corps, puis observer la technologie qu’il utilisait pour parler. Vous êtes prêts ? C’est parti pour un voyage mêlant médecine, innovation et persévérance.

1. La maladie de Stephen Hawking : un combat contre le temps

1. La maladie de Stephen Hawking : un combat contre le temps

À 21 ans, Hawking reçoit un diagnostic implacable. L’amyotrophie spinale latérale, plus connue sous le nom d’ALS, attaque son système nerveux, paralysant progressivement ses muscles. Oui, c’est aussi cruel qu’il n’y paraît.

En quelques années, il perd d’abord l’usage de ses jambes, puis de ses mains et finalement de la parole. En 1985, suite à une opération, il perd complètement sa capacité à parler. Pour un scientifique si brillant, se retrouver privé de sa voix est une épreuve majeure.

“Perdre le corps, pas l’esprit”, aurait-il pu dire. Ce qui est certain, c’est qu’il ne s’est jamais laissé abattre.

2. Le premier choix technologique : des clics et des clignements

Au départ, Hawking utilisait ses mains ou un simple bouton pour contrôler une synthèse vocale. Quand il avait encore l’usage d’un doigt, il pouvait se permettre de sélectionner entre 10 et 15 mots par minute. Pas mal, mais loin d’une conversation naturelle.

Quand la maladie progressa, le dispositif évolua. Hawking dut piloter son vocabulaire avec un seul muscle, celui de la joue, en le contractant légèrement. Chaque twitch ferme le curseur sur un mot ou un caractère choisi à l’écran. Sourire et twitch : un duo gagnant pour communiquer.

3. Les progrès technologiques au service d’une voix

La star derrière ce dispositif ? L’ACAT (Assistive Context-Aware Toolkit), un logiciel qu’Intel développe depuis 1997 pour Hawking et qu’ils mettent à disposition gratuitement.

  • L’accélération vient surtout de la prédiction de texte, inspirée du fonctionnement des smartphones modernes.
  • En analysant ses textes passés, le logiciel anticipe ses mots et phrases, réduisant drastiquement le nombre d’actions nécessaires.
  • Le curseur défile automatiquement à l’écran, et Hawking stoppe le mouvement par un micro mouvement de joue détecté par un capteur infrarouge fixé à ses lunettes.
Inspo +  Questions essentielles pour renforcer la relation à distance avec son copain

Ce système, en simplifiant la composition, augmente la vitesse de sélection et donc de communication. Dès lors, Hawking peut parler à une vitesse comprise entre 10 à 20 mots par minute, ce qui est étonnant vu le contrôle limité dont il dispose.

4. Parler “vite” quand on ne peut bouger qu’un muscle

Réfléchissons un instant : un humain moyen parle entre 120 et 150 mots par minute. Stephen Hawking, avec un simple twitch de joue par mot, pouvait atteindre environ 15-20 mots. Pas mal, hein ?

Pour améliorer ce chiffre, chaque mot ou expression est pré-préparé. Ses discours publics, interviews et conférences sont le plus souvent écrits à l’avance. Dans ce sens, “parler vite” ne veut pas dire improviser à toute vitesse mais plutôt convertir rapidement ce qu’il a déjà imaginé en paroles entendues.

La technologie et l’entraînement sont tels que, malgré la lenteur physique, sa voix sortait claire, précise et naturellement fluide. Une vraie prouesse.

5. Au-delà du discours : une interface complète

Le système ne se limite pas à parler. Il permet aussi à Hawking d’écrire des mails, de naviguer sur Internet, de manipuler son fauteuil roulant et même de faire des visioconférences.

Le plus impressionnant est la finesse des améliorations apportées par l’équipe d’Intel, qui passait des heures à analyser les mouvements et comportements de Hawking, enregistrant des dizaines d’heures de vidéos pour peaufiner l’interface.

  • Des boutons spéciaux ont été ajoutés pour corriger les erreurs, aller en arrière, ou accélérer la sélection.
  • Un système d’élimination des fausses sélections fut aussi mis en place, car le moindre petit mouvement non contrôlé pouvait générer des mots absurdes.
  • Et parfois, ces erreurs involontaires provoquaient chez Hawking et son entourage quelques éclats de rire bienvenue.

6. La voix électronique, un choix identitaire

6. La voix électronique, un choix identitaire

La fameuse voix de Stephen Hawking, ce “Perfect Paul” créé par l’ingénieur Dennis Klatt en 1988, est devenue son véritable timbre de voix. Malgré les offres pour adopter des voix plus naturelles et modernes, Hawking resta fidèle à ce son. Pour lui, cette voix faisait partie de son identité.

Imaginez : une voix robotique passée à la postérité, associée à un esprit brillant et un humour pince-sans-rire. La persona de Hawking était unique et reconnaissable dans le monde entier.

7. Pourquoi ce mécanisme fascine-t-il autant ?

Parce que le simple fait qu’Hawking ait pu “parler vite” malgré la maladie est un témoignage fort de l’ingéniosité humaine. Cela montre comment la technologie peut libérer ceux qui semblent enfermés dans leur corps.

Inspo +  Idées de textes pour un mariage : faire-part, discours et félicitations

Au-delà, il questionne notre relation à la communication. Ne serait-il pas fascinant que nous puissions tous “parler” à la vitesse de la pensée, même avec des contraintes ?

Alors, la prochaine fois que vous vous plaignez de taper un message lentement, souvenez-vous que Stephen Hawking échangeait des idées complexes à une cadence impressionnante avec un simple tic de joue.

Conclusion : Une voix venue du génie et de la technologie

En résumé, Stephen Hawking parlait “vite” parce que sa technologie fusionnait prédiction, sélection par muscle facial, et logiciel intelligent, compensant ses limitations physiques extrêmes. Ses discours étaient souvent préparés à l’avance, mais son interface permettait une communication fluide malgré la lenteur intrinsèque de la sélection manuelle.

Cette histoire illustre comment la détermination humaine, associée à la technologie, repousse les barrières physiques. Plus qu’une curiosité, c’est une leçon d’adaptabilité et de résilience.

Avec une simple contraction musculaire, Hawking s’est exprimé pour le monde entier. Une manière “rapide” et belle de combattre le silence.

Sources et ressources utiles :


Comment Stephen Hawking parlait-il rapidement malgré sa maladie ?

Il utilisait un logiciel qui prédisait les mots en fonction de son historique. Il sélectionnait les mots avec un mouvement de muscle de la joue. Cette technologie accélère le processus de communication malgré son rythme initial lent.

Quel type de technologie aidait Stephen Hawking à parler ?

Il employait un système appelé ACAT, développé par Intel. Ce dispositif détectait les mouvements de sa joue via un capteur infrarouge pour sélectionner des mots sur un écran, qui étaient ensuite convertis en parole synthétique.

Comment Stephen Hawking sélectionnait-il les mots pour parler ?

Le curseur sur l’ordinateur balayait automatiquement les mots. Lorsque le mot désiré apparaissait, il activait un muscle de sa joue pour valider la sélection. Ce système permettait de construire des phrases mot par mot.

Pourquoi la voix de Stephen Hawking était-elle si distinctive ?

Sa voix synthétisée, appelée “Perfect Paul”, a été créée dans les années 1980 par Dennis Klatt. Il a choisi de garder cette voix pour ses interventions, malgré les propositions de voix plus naturelles.

Stephen Hawking pouvait-il parler spontanément ?

Non, la plupart de ses discours étaient préparés à l’avance. Ainsi, il gagnait du temps, car la sélection des mots en temps réel restait lente, environ 15 mots par minute au mieux avec les améliorations technologiques.

Leave a Comment