Stephen Hawking était-il religieux ?
Stephen Hawking n’était pas religieux au sens traditionnel; il se déclarait athée et considérait que la science rendait Dieu inutile.
Absence de conversion religieuse avant sa mort
Certains ont affirmé que Hawking s’était converti au catholicisme avant de mourir, notamment un groupe chrétien affirmant qu’il aurait reçu la bénédiction du pape François et déclaré sa foi. Toutefois, ces rumeurs ont été démenties par le site de vérification Snopes. Aucune preuve ne soutient qu’il ait changé d’avis religieusement avant sa mort en mars 2018.
Hawking a bel et bien rencontré plusieurs papes, notamment lors de sa participation à l’Académie pontificale des sciences. Ces rencontres étaient liées à ses travaux scientifiques et non à une quête spirituelle.
Opinions publiques de Hawking sur la religion
- Il déclarait en 2010 qu’il est impossible de prouver que Dieu n’existe pas, mais que la science le rend superflu.
- Dans son livre The Grand Design, il affirme clairement que l’univers n’a pas besoin d’un créateur.
- Il utilisait souvent une analogie entre le cerveau et un ordinateur, soulignant qu’après la mort, il n’y a ni ciel ni vie après la mort.
- Hawking considérait les lois de la nature comme impersonnelles et les décrivait parfois comme “Dieu”, à la manière d’Einstein, mais sans Dieu personnel auquel on peut s’adresser.
Conception scientifique du cosmos
Selon Hawking, l’univers s’est créé spontanément à partir de rien, contrôlé par des lois physiques immuables. Il explique que la complexité de l’univers découle de la matière, l’énergie et l’espace interagissant selon ces lois. Il rejetait ainsi l’idée d’un dessein divin conscient.
Concept | Vue de Hawking |
---|---|
Origine de l’univers | Spontanée, selon les lois scientifiques |
Dieu | Impérsonnel, équivalent aux lois de la nature |
Créateur personnel | Refusé |
Vie après la mort | Ni ciel ni au-delà |
Relation entre Hawking et la religion
Hawking entretenait une relation cordiale avec l’Église catholique et a siégé à l’Académie pontificale des sciences. Il s’intéressait au dialogue entre science et foi, mais demeurait personnellement sceptique vis-à-vis des croyances traditionnelles.
Sa première épouse, Jane, était chrétienne, et il a parfois assisté à des services religieux, mais cela n’a pas modifié son athéisme déclaré.
Réponses aux idées reçues
- Rumeurs persistantes prétendent à une conversion religieuse de Hawking en fin de vie. Ces affirmations ne reposent sur aucun fait avéré.
- Hawking utilisait parfois le terme « Dieu » dans un sens métaphorique, ce qui a pu être mal interprété comme un signe de foi religieuse.
- Des discours extrêmes ont été tenus par certains, attribuant à Hawking un rôle spirituel dans un combat surnaturel, mais ces théories ne sont étayées par aucun élément sérieux.
Extraits de ses dernières paroles et livres :
“Il n’y a pas de Dieu. Personne ne dirige l’univers.”
“Il n’y a pas de ciel ni de vie après la mort pour des ordinateurs cassés ; c’est une histoire inventée pour les gens qui ont peur du noir.”
“Nous avons une seule vie pour apprécier le grand dessin de l’univers.”
Conclusion : la position de Stephen Hawking
Stephen Hawking adopte une vision athée et scientifique de l’univers. Il rejette la croyance en un Dieu personnel ou en un au-delà. Sa foi se situe dans les lois naturelles qui régissent tout. Les rumeurs de conversion à la foi religieuse avant sa mort sont infondées.
Points clés à retenir :
- Stephen Hawking se considère comme athée.
- Il affirme que la science explique l’origine de l’univers sans recours à un Dieu créateur.
- Les lois de la nature sont vues comme impersonnelles, parfois métaphoriquement appelées “Dieu”.
- Il nie l’existence d’un ciel ou d’une vie après la mort.
- Aucune preuve ne confirme une conversion religieuse avant sa mort.
Était-il religieux, Stephen Hawking ? Voilà la question qui titille les esprits curieux après la disparition du célèbre physicien.
La réponse courte : Stephen Hawking n’était pas religieux au sens traditionnel du terme. Il était athée et rejetait l’idée d’un Dieu personnel, tout en reconnaissant un certain aspect “divin” dans les lois naturelles de l’univers. C’est simple mais pas si basique.
Mais plongeons un peu plus profond dans le mystère fascinant des croyances de cet homme passé maître dans l’art d’expliquer le cosmos, sans pour autant croire en un Créateur à l’image des religions classiques.
Un scientifique face à la question de Dieu : un homme qui parle sans détour
Dès 2010, dans son livre The Grand Design, Hawking déclara clairement : « Il n’y a pas de Dieu. » Ce n’est pas un coup d’éclair sorti de nulle part, mais le reflet d’années de réflexion physique et métaphysique. Pour lui, le grand boum du Big Bang a suffi à expliquer la genèse de l’univers, sans nécessiter d’entité divine pour appuyer le démarrage.
Dans une interview avec The Guardian en 2011, il laissa tomber le masque : « Je considère le cerveau comme un ordinateur qui, quand ses composants cessent de fonctionner, s’éteint. Il n’y a pas de paradis ni d’au-delà pour les ordinateurs en panne. C’est une histoire à dormir debout pour ceux qui ont peur du noir. » Ouch, ça décoiffe, mais c’est sa façon d’être clair et net.
Une foi ? Plutôt une absence de foi bien réfléchie
L’ironie de l’histoire, c’est que malgré ses opinions très tranchées, Hawking n’était pas fermé au dialogue avec les religions. Il fit partie de l’Académie Pontificale des Sciences, instituée par le Vatican qui promeut le dialogue entre science et foi. Il rencontra plusieurs papes, dont Jean-Paul II et François, au cours de rencontres protocolaires où la science et la spiritualité se croisent sans forcément chercher à se fondre.
Un groupe catholique a même clamé sur Facebook qu’il aurait eu une conversion religieuse avant sa mort, affirmant qu’il avait déclaré « maintenant je crois » après avoir reçu la bénédiction du pape François. Pourtant, aucune preuve ne corrobore cette affirmation. Cette rencontre eut lieu lors d’un événement de l’académie en 2016, et Hawking n’a jamais demandé de visite privée au pape.
Alors non, pas de conversion miracle à la dernière minute, contrairement à ce que certains aimeraient croire. Une fable contemporaine parmi d’autres, rappelant que la mort des grands esprits est souvent suivie d’une pluie de spéculations.
Entre athéisme affirmé et nuances philosophiques
Pour Hawking, la science rend Dieu « inutile », mais il jouait parfois avec les mots en expliquant que si l’on voulait, on pouvait appeler « Dieu » les lois de la nature. Seulement, ce n’est pas un Dieu personnel, mais une représentation quasi pantheïste, où l’univers et ses règles prennent une place quasi sacrée.
En fait, il ressemblait plus à un Einstein moderne qui évoquait un « Dieu » désincarné, un ordre cosmique plutôt qu’un être auquel on peut prier. Hawking écrivait : « Connaître l’esprit de Dieu, c’est connaître les lois de la nature. » Il s’attendait à ce que cette compréhension soit complète d’ici la fin du siècle.
Une vie où science et spiritualité cohabitent sans fusion
Sa vie privée montre aussi quelques points intéressants. Sa première épouse, Jane, était chrétienne. Il la fréquentait parfois dans une église baptiste à Cambridge. Mais lorsqu’on lui demandait directement s’il croyait en Dieu, il préférait esquiver : « Si je dis que je crois en Dieu, tout le monde pensera que je crois en leur Dieu, alors je ne dis rien. »
Cette réponse, à la fois espiègle et logique, traduit à la fois son respect pour les croyances des autres et son refus d’apposer ses propres convictions dans un cadre religieux traditionnel.
Un sens profond à la vie, sans religion
Malgré son athéisme, Hawking ne tombait pas dans le nihilisme. Il croyait profondément que la vie a un sens.
Dans plusieurs interventions publiques, il exhortait à l’émerveillement, à regarder le ciel et à s’interroger sur la genèse de tout ce qui existe. Sa philosophie : profiter pleinement de cette vie, fascinante par nature, même face à l’adversité. « Quel que soit le malheur, il y a toujours quelque chose que vous pouvez faire et dans laquelle vous pouvez réussir », disait-il.
Les croyances de Hawking face aux clichés et aux fantasmes
Hélas, la frontière entre la réalité de ses pensées et les désirs de certains fans de religion est souvent floue. Après sa mort, des voix ont affirmé que le diable l’aurait maintenu en vie pour servir la cause athée – une théorie qui a de quoi faire lever les sourcils.
Un pasteur évangéliste américain a même prétendu que Hawking était l’outil d’une bataille spirituelle contre Billy Graham, et qu’il n’a pas été guéri parce qu’il n’a pas invoqué Jésus. Non seulement c’est une lecture très torturée, mais ça souligne que pour certains, tout ce qui défie leur foi est un combat mystique et personnel.
Pas surprenant dans un monde où la science et la religion s’affrontent dans un duel médiatique plus souvent caricatural que constructif.
Science et foi : un dialogue complexe, pas une guerre
Au cœur de l’affaire, il y a la question de l’origine de l’univers, et ce fameux Big Bang souvent vu par certains comme incompatible avec le récit biblique.
Pourtant, beaucoup de croyants scientifiques savent que la science et la foi peuvent coexister. La vraie opposition n’est pas scientifique, mais idéologique. Hawking, à travers ses écrits et conférences, a encouragé ce dialogue, moins pour unir, plus pour éclairer.
Ce que ses livres nous enseignent
Dans « Brief Answers to the Big Questions », son dernier ouvrage posthume, il n’hésite pas à affirmer avec force que l’univers n’a pas besoin de Dieu pour exister. « Il n’y a pas de Dieu », écrit-il noir sur blanc. Une conclusion scientifique, pas une injure à la foi.
Il explique que l’univers est apparu spontanément, régi par des lois précises que la science est en train de déchiffrer. Rien ne fut nécessaire en dehors de matière, énergie et espace. La mystérieuse énergie négative permet même à ce vaste cosmos d’émerger du néant – un concept étonnant mais d’une précision mathématique sans faille.
Il nuance encore : « Si vous voulez, vous pouvez appeler les lois qui régissent l’univers ‘Dieu’, mais ce n’est pas un Dieu avec qui vous pouvez parler. »
En conclusion, qui était vraiment Stephen Hawking sur le plan religieux ?
Loin des clichés, Hawking était un homme de science qui n’a jamais abandonné la quête de sens. Il ne croyait pas en un Dieu personnel, ni au paradis, ni à la vie après la mort. Pour lui, les mystères de l’univers ont des clés scientifiques, pas théologiques.
Mais il respectait le fait que chacun choisisse son chemin spirituel ou pas. Il symbolise bien ce que peut être un esprit libre : sceptique mais émerveillé, rationnel mais poétique, athée mais profondément humain.
Alors, à la question “Was Stephen Hawking religious ?” — la réponse est claire, nuancée, et surtout humaine. Il n’a pas adhéré aux dogmes religieux, mais il a vécu avec un sens de la vie profondément sérieux, lumineux et plein d’espoir.
Et vous, que pensez-vous : peut-on admirer un scientifique aussi grand tout en respectant sa distance avec la religion ? Auriez-vous cru à une conversion si l’on ne vous présentait pas les faits ? Plutôt croyant curieux, sceptique ou agnostique, ce dialogue entre science et foi n’est-il pas ce qui rend la vie fascinante ?
Stephen Hawking était-il croyant ?
Non, Stephen Hawking était athée. Il rejetait l’idée d’un Dieu personnel qui dirige l’univers. Pour lui, les lois de la nature expliquent tout sans intervention divine.
A-t-il jamais professé une conversion religieuse avant sa mort ?
Non. Les rumeurs concernant une conversion de Hawking après une rencontre avec le pape François sont infondées. Il n’a jamais exprimé de foi religieuse publique.
Comment Hawking concevait-il le terme “Dieu” ?
Il utilisait parfois “Dieu” de manière impersonal, similaire à Einstein, pour désigner les lois de la nature, mais pas comme un être personnel auquel on peut s’adresser.
Stephen Hawking a-t-il eu des liens avec l’Église catholique ?
Oui, il était membre de l’Académie pontificale des sciences, nommée par le pape Paul VI, visant à ouvrir le dialogue entre science et foi, même s’il restait athée.
Pourquoi certains chrétiens affirmaient-ils qu’Hawking a été influencé spirituellement ?
Certaines figures religieuses ont fait des affirmations extrêmes, affirmant qu’il était un agent de forces spirituelles opposées. Ces propos ne reposent sur aucune preuve fiable.